Texte prophétique d’Alexandra David-Néel sur les passeports & les vaccins

J’ai découvert par hasard cette page prémonitoire de L’Inde où j’ai vécu d’Alexandra David-Néel (1868-1969). ADN est une icône dans le monde des écrivains-voyageurs. Spécialiste du bouddhisme, polyglotte, féministe de fait, cantatrice, anarchiste, franc-maçonne, morte centenaire, c’est un continent à elle toute seule.

Dans ce livre publié sous le titre L’Inde. Hier, aujourd’hui, demain en 1951 alors qu’elle était encore toute jeune (83 ans), puis réédité et augmenté en 1969 (à 100 ans !) sous le titre L’Inde où j’ai vécu, ADN fait le bilan de ses voyages en Inde (et à Ceylan) avant et après l’indépendance ; elle revient aussi sur son goût du voyage, et brosse un portrait sans concession de l’Inde de l’indépendance. C’est un livre abordable & exaltant sur l’Inde, sur le voyage, sur l’esprit d’aventure, à lire en priorité à notre époque où les tyrans nationaux-covidistes & les escrocs du prétendu « réchauffement climatique » veulent nous parquer comme des moutons dans l’enclos de nos frontières.

L’extrait ci-dessous est à faire circuler. Voyez aussi l’interview d’Alexandra David-Néel par Arnaud Desjardins réalisée à l’âge de cent ans et diffusée le 02.11.1969 (2 mois après sa mort) :
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i17097658/interview-d-alexandra-david-neel

La folie des passeports & des vaccins

« Un de mes étonnements est que les hommes, après avoir goûté d’une large mesure de liberté, aient pu y renoncer ; bien plus, qu’un grand nombre d’entre eux ignorent qu’il y a un peu plus de cinquante ans (1), chacun de nous pouvait parcourir la terre à son gré. Cinquante ans, cela ne nous fait pas remonter à une époque préhistorique ; il serait naturel que l’on se souvînt des coutumes qui prévalaient alors ou, tout au moins, qu’on en eût connaissance.
Me faut-il donc réveiller les souvenirs endormis de certains de mes lecteurs et éclairer les autres ? Au temps béni où j’abordai à Ceylan pour la première fois, les passeports étaient inconnus, comme l’étaient aussi les multiples vaccinations que l’on inflige maintenant aux hommes transformés en cobayes pour l’instruction – ou le simple amusement – de quelques expérimentateurs dilettantes (2).
Quelle sinistre farce que les Assemblées, les Congrès où, à grand renfort de discours, des politiciens prétendent préparer l’union des peuples ! Nous y étions arrivés, en partie ; il ne restait aux frontières que des barrières douanières peu gênantes. On se promenait à son gré de par le monde, emportant avec soi autant d’argent qu’on le pouvait pour subvenir à ses besoins.
Aujourd’hui, les peuples sont parqués en des cages distinctes en attendant le moment où ils franchiront de nouveau les clôtures qui les séparent pour se ruer les uns contre les autres et s’entre-détruire » (p. 15).

(1) Exactement avant 1914.
(2) À propos de prophylaxie, je lis, dans un journal, qu’au Brésil l’on oblige les passagers descendant de l’avion, à se laisser mettre un thermomètre dans la bouche, le même thermomètre servant pour tous, après avoir été rapidement trempé dans un liquide supposé être désinfectant.

Alexandra David-Néel

Consultez mon article entier sur ce livre :
http://altersexualite.com/spip.php?article1103

Lionel Labosse

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