Terreur vaccinale. Elisabeth Borne évoque la possible perte du pass sanitaire en cas de refus d’une troisième dose [Vidéo]

Les Français vaccinés vont-ils perdre leur pass sanitaire s’ils refusent une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 ? C’est une possibilité que n’exclurait pas l’exécutif selon Elisabeth Borne, ministre du Travail.

Elisabteh Borne : « Il faut absolument faire cette troisième dose »

Si certains Français pensaient en avoir terminer avec la vaccination contre le Covid-19 après avoir reçu les deux injections préconisées (voir imposées pour certaines professions) afin de retrouver une « vie normale », les prochains mois pourraient leur réserver une mauvaise surprise. C’est en tout cas ce qu’ont pu laisser penser les propos tenus par le ministre du Travail Élisabeth Borne le 14 octobre sur Europe 1.

Interrogée par la journaliste Sonia Mabrouk sur le risque pour les Français vaccinés de « perdre le pass sanitaire si on refuse, pour une raison ou une autre, de faire la troisième dose », Elisabeth Borne a rétorqué : « C’est quelque chose que l’on est en train de regarder. Le message c’est surtout que, quand vous êtes une personne âgée, vulnérable, et que vous avez été vaccinée il y a maintenant plus de six mois, on sait que l’immunité baisse fortement au bout de six mois et donc il faut absolument faire cette troisième dose ».

Une troisième injection pour conserver son pass sanitaire ?

Que se passerait-il donc en cas de refus de se voir administrer une troisième injection de vaccin contre le Sars-CoV-2 ? À la question de Sonia Mabrouk de savoir si l’« on pourrait perdre son pass sanitaire ? », Elisabeth Borne ne fait pas mystère de cette éventualité : « C’est quelque chose que l’on regarde », même si « ce n’est pas décidé aujourd’hui ».

Bousculée par son interlocutrice soulignant qu’un conditionnement de l’obtention du pass sanitaire à une troisième dose risque de pénaliser de nombreuses personnes, le ministre du Travail, visiblement mal à l’aise dans son rôle de messager gouvernemental de mauvais augure, indique alors que la priorité de l’exécutif est de « protéger les Français face au virus ».

Un narratif qui suscité toutefois de plus en plus de critiques. De plus, en faisant référence à ces « autres pays » où « l’immunité baisse », Elisabeth Borne fait inévitablement penser au cas israëlien. Un pays où, depuis le 3 octobre dernier, les habitants ayant reçu leur deuxième dose de vaccin contre le coronavirus il y a plus de six mois et n’ayant pas reçu leur troisième dose ont été conduits à perdre leur passeport vert (pass sanitaire).

Par ailleurs, autre élément pouvant rebuter certains vaccinés si la France devait s’engager dans les pas d’Israël en matière de politique vaccinale, rappelons que la question d’une quatrième dose de vaccin avait d’ores et déjà été évoquée dans le pays au début du mois de septembre dernier par le responsable national de la lutte contre le Covid-19. Celui-ci déclarant également au sujet de ce qui pourrait devenir la « vie normale » dans l’État hébreu : « En pensant à cela et au déclin des vaccins et des anticorps, il semble que tous les quelques mois – cela pourrait être une fois par an, tous les cinq ou six mois – nous aurons besoin d’une nouvelle injection ».

Enfin, malgré eux, certains responsables politiques israëliens ont contribué à semer le trouble sur la justification sanitaire du passeport vert. Reste à savoir si les dirigeants français partagent également cette idée…

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Source : Breizh Info

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