Sept gendarmes de moins en 2014

Sept gendarmes de moins en 2014

Pierre Dubos et Nicolas Thiburce, ont présenté aux élus les conclusions de cette nouvelle inspection annuelle. © Photo
Photo Y. P.

« Avec l’effectif théorique de la communauté de brigades de gendarmerie (COB) de Marans, est-on en mesure de gérer cette délinquance qui est en hausse ? » Cette question, posée mardi 27 janvier par le lieutenant-colonel Nicolas Thiburce, commandant du groupement de gendarmerie de La Rochelle, résume en grande partie les conclusions de son inspection annuelle. « Plus grand-chose à voir avec les inspections d’antan, confie l’officier supérieur, mais plus un moment de partage entre les subordonnés et leur hiérarchie, ainsi qu’une analyse du bilan de l’année écoulée et des orientations à donner pour celles à venir. »

Une des conclusions de cette grande messe : la COB de Marans a souffert d’un manque d’effectif en 2014. Vingt militaires, répartis sur les brigades de Marans, Courçon et Nouaillé d’Aunis et placés sous le commandement du lieutenant Pierre Dubos, ont malgré tout « maîtrisé une délinquance en augmentation avec un manque d’effectif certain », selon Nicolas Thiburce.

14 au lieu de 20 gendarmes

Entre soucis de santé, congé maternité et, plus récemment, une tentative d’homicide sur un de ses militaires, l’effectif de la COB, s’est vue amputer de sept de ses gendarmes en 2014. Chiffre qui ne devrait pas évoluer dans les mois à venir. « Nous resterons à 14 au lieu de 21, jusqu’en juin dans le cas le plus optimiste et jusqu’en septembre pour le plus pessimiste », selon le Lieutenant Dubos.

Équation à trois variables à résoudre donc dans un avenir plus ou moins proche par l’état-major de la gendarmerie. Comment garder ce que Nicolas Thiburce caractérise de, « territoire où il fait encore bon vivre », avec cependant moins de gendarmes disponibles et devant faire face à plus d’interventions, car liées à une population qui augmente ?

Vers un redécoupage ?

Piste évoquée, un nouveau redécoupage du territoire qui pourrait se traduire par la création d’une COB regroupant seulement les brigades de Courçon et de Nouaillé d’Aunis. Marans prendrait alors une certaine forme d’indépendance en devenant une brigade territoriale autonome (BTA). Une sorte de « partenariat entre gendarmerie et collectivités locales, car lié notamment à la construction de nouvelles infrastructures pouvant accueillir les militaires », pour Nicolas Thiburce.

Reste qu’il devra se faire sur une partie du territoire de la toute jeune Communauté de communes (CdC) Aunis Atlantique. Fruit de l’union du canton de Marans et de Courçon, après treize mois d’existence cette nouvelle CdC a encore aujourd’hui du mal à trouver ses marques.

Source : Sud Ouest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *