Scolaires. La gendarmerie ouvre ses portes

L'opération a permis aux jeunes de revêtir les tenues réglementaires. Ça donne...

 L’opération a permis aux jeunes de revêtir les tenues réglementaires. Ça donne envie de s’engager ?
L’image du gendarme reste encore cantonnée à celle du contrôleur de bord de routes. Hier, dans la cour de la compagnie de Landerneau, collégiens et lycéens ont passé en revue les facettes d’un métier, plus varié et valorisant qu’on le pense. La journée de prévention des forces de police du département en direction des jeunes a pris un tour nouveau, hier, à la gendarmerie de Landerneau. Utile mais contenant un message préventif pas toujours bien perçu par les jeunes, le contrôle des lumières des deux-roues motorisés aux entrées des lycées a été remisé au profit d’une opération de découverte des différentes missions dévolues aux militaires. Parcours complet Plusieurs gendarmes de la brigade territoriale, de la compagnie et du peloton de surveillance et d’investigation (Psig) ont accompagné des troisièmes de Mescoat, des premières de l’Élorn et des lycéens de Saint-Sébastien dans un parcours de découverte, jalonné de stands thématiques. Après le visionnage d’un film balayant les divers aspects du métier, les jeunes ont abordé plus en détail les approches de police scientifique, la prévention des conduites à risque liées aux addictions, la mesure de vitesse des véhicules avec des jumelles. Puis ils ont fait le tour des véhicules et ont même pu se glisser dans les habits d’intervention en revêtant le gilet de protection (15 kg quand même), le casque et les armes (sans munitions) réglementaires. Un stand de renseignements pratiques sur les procédures à suivre pour faire carrière a été judicieusement placé en fin de parcours. La « tac a tac tactique » du gendarme. Travail de proximité Mais l’opération visait moins à enrôler de futures recrues qu’à nouer un lien plus serein : « Les jeunes ont du mal avec l’approche du gendarme sur le terrain. Là, c’est plus facile. Le fait d’ouvrir nos portes pour montrer nos différents métiers contribue au travail de proximité avec la population et de prévention dans le milieu scolaire. Et pourquoi pas, susciter des vocations », explique le commandant de compagnie, Yann Marchal. « C’est bien de leur monter que le gendarme ne s’occupe pas seulement du contrôle au bord des routes », abonde le lieutenant Christel Lannuzel, commandant de la BT. Au contact toute l’année « D’autant qu’à la brigade, nous disposons de compétences, avec cinq techniciens en identification criminelle ». Et quelques pédagogues aguerris à la confrontation pacifiés avec les scolaires. « Nos deux formateurs relais antidrogue interviennent dans les collèges et lycées, soit 400 élèves par an auxquels s’ajoutent les professionnels de ces établissements. Chaque année, ce sont aussi 600 élèves de CE2 et de CM2 que nous accompagnons dans le permis piéton et le permis Internet ».

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