SAVY-BERLETTE On reprend tout depuis le début pour le projet de nouvelle gendarmerie

C’est un vieux dossier, porté il y a plusieurs années par l’ex-com de com de l’Atrébatie, dont on n’entendait plus parler depuis des mois, mais qui reste d’actualité… en tenant compte d’un nouveau contexte au plan légal.

L’Atrébatie avait fait l’acquisition d’une parcelle de 17 400 m
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 en 2013.
L’Atrébatie avait fait l’acquisition d’une parcelle de 17 400 m 2 en 2013.

Quand les gendarmes de la brigade d’Aubigny quitteront-ils leurs locaux actuels, obsolètes depuis plusieurs années déjà ? Bien malin qui peut répondre à la question. La com de com de l’Atrébatie avait travaillé sur le dossier il y a plusieurs années pour aider le ministère à trouver une solution. Le choix s’était porté sur un terrain situé à Savy-Berlette, au carrefour entre les rues d’Arras et de la Solette, à l’arrière du restaurant Le Chambord.

Du logement aussi

La communauté a fait l’acquisition en 2013 d’une parcelle de 17 400 m2, présentant l’avantage de pouvoir accueillir ce projet de nouvelle gendarmerie (12 logements pour les gendarmes et un 13e pour le responsable de la caserne), mais aussi de développer de l’habitat, en lots libres ou sous forme de collectif. Un atout au moment de trouver un investisseur désireux de se lancer dans un projet relativement lourd à rentabiliser…

On en était là ces derniers mois, dans l’attente du retour du ministère pour l’agrément du projet. Sauf qu’une nouvelle loi intervenue le 26 décembre dernier stipule qu’il n’est plus possible de réaliser ce type d’opération avec un bailleur privé, mais qu’il est obligatoire que le projet soit porté par un organisme HLM.

Quel nouveau partenaire  ?

Il devient dès lors indispensable pour la com de com des Campagnes de l’Artois, qui a hérité de ce dossier, de trouver un nouveau partenaire, ce qui n’est pas une mince affaire. «  On a vu un bailleur social lundi, qui est prêt à étudier le dossier  », a indiqué le président Michel Seroux mercredi dernier en conseil communautaire, en précisant que la collectivité «  a un accord de principe du ministère pour continuer le projet  ».

Le sujet va donc redevenir d’actualité, au rythme du calendrier que décidera le ministère, et donc en fonction du bailleur qui prendra le dossier en charge.

Source : La Voix du Nord

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