Saint-Julien-en-Genevois : un gendarme tire sur un forcené armé d’un sabre

Saint-Julien-en-Genevois : un gendarme tire sur un forcené armé d'un sabre

Saint-Julien-en-Genevois : un gendarme tire sur un forcené armé d’un sabre

Il était aux alentours de 18h30 hier, mardi 28 janvier 2014 lorsqu’un gendarme a dû tirer une balle dans la jambe d’un individu qui les menaçait, lui et ses collègues, avec un sabre.

 

Les faits ont débuté aux alentours de 12h30. A cette heure, un jeune homme débarque à la mairie et insulte copieusement tous les agents présents. Il prend ensuite la fuite, alors que les employés préviennent la gendarmerie. Les hommes du commandant Stéphane Lhyvernay partent alors en patrouille dans la ville pour tenter de l’arrêter. Malgré la présence de six patrouilles au plus fort des recherches (entre 12 et 18 gendarmes) et divers appels de personnes l’ayant aperçu (en ville et au collège), aucune trace de l’individu. Puis, vers 18h30, suite à un nouvel appel, les gendarmes le retrouvent rue des Vieux Moulins, à Saint-Julien.

Sur place, les forces de l’ordre aperçoivent un individu agité, qui a des propos incohérents et qui est muni d’un sabre. Après plusieurs tentatives de négociation, ce dernier n’entend pas se rendre et donne plusieurs coups de sabre en direction des gendarmes ; il court même après l’un d’entre eux. Voyant que la situation n’évoluera pas, un gendarme décide alors de faire feu et atteint l’homme à la jambe. Il s’écroule et peut alors être maîtrisé.

Médicalisé sur place par les sapeurs-pompiers, l’individu, âgé de 23 ans et demeurant à Saint-Julien, a été transporté au Centre hospitalier de la région annécienne. Le procureur a ouvert une information judiciaire pour tentative d’assassinat contre les gendarmes, alors que celui qui avait fait feu était entendu, puis laissé en liberté.

« Il s’agit de l’acte de quelqu’un qui n’avait pas tous ses esprits », commentait ce matin le maire de Saint-Julien-en-Genevois, Jean-Michel Thénard. Présent lors du coup de feu aux côtés du sous-préfet, Pierre Molager, l’édile de la cité frontalière tient à préciser que « Saint-Julien est très loin d’être Chicago » et qu' »il s’agit d’un acte isolé ».

Source : L’Essor savoyard

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