Près de Vannes. Il garde l’espoir de retrouver sa mère, portée disparue

Depuis le 4 juillet, malgré d’importantes recherches, Sébastien reste sans nouvelle de sa mère, portée disparue à Saint-Avé.

Depuis le 4 juillet, malgré d’importantes recherches, Sébastien reste sans nouvelle de sa mère, portée disparue à Saint-Avé. | DR

Depuis le 4 juillet, malgré d’importantes recherches, Sébastien reste sans nouvelle de sa mère, portée disparue à Saint-Avé.

Témoignage

Dominique Philadelphe a disparu depuis le 4 juillet dernier alors qu’elle était hospitalisée à l’établissement public de santé mental de Saint-Avé, près de Vannes. Sans carte bancaire, vêtement ou téléphone, elle n’a plus donné signe de vie à sa famille depuis.

Son fils, Sébastien, a donné l’alerte à la gendarmerie le soir même. Je suis descendu de Rennes avec de la famille pour tenter de retrouver ma mère. Nous avons cherché autour de l’hôpital et dans les bois, en vain », témoigne-t-il. Les jours suivants, les gendarmes ont organisé une battue. « J’ai imprimé des photos de ma mère que j’ai accrochées dans les commerces, à Vannes, à Pontivy et Josselin, où elle réside. »

Course contre la montre

Oui mais voilà, les jours passent, l’incertitude demeure et le quotidien prend le dessus. « On ne peut pas tout mettre de côté. J’ai une famille, un boulot, je dois faire les courses et la vie doit continuer. Ce n’est pas une preuve que je baisse les bras mais si je n’ai pas un appel pour me dire que l’on a retrouvé un corps, c’est que pour moi ma mère est vivante et quelque part dans le coin. Alors je garde mon téléphone près de moi. Il est toujours allumé », poursuit Sébastien.

Le fils de Dominique le sait : médiatiser la disparition de sa mère est le seul moyen pour qu’on la retrouve. « Si je publie le portrait de ma mère, des gens peuvent avoir des indices. Elle a peut-être été vue par quelqu’un. J’ai d’ailleurs reçu des témoignages intéressants. Mais comme nous sommes dans l’espoir de la retrouver, à chaque fois que l’on me montre une photo, je trouve toujours des ressemblances avec ma mère alors que ce n’est pas elle. »

Même analyse du côté du groupement de gendarmerie du Morbihan. « Lorsqu’une personne est portée disparue, c’est une véritable course contre la montre qui s’engage. Mais l’enquête devient de plus en plus compliquée lorsque les jours passent. Alors, sur réquisition du parquet, nous lançons un avis de recherche », explique un enquêteur de la gendarmerie.

Pour les gendarmes, une disparition est décrite comme inquiétante « lorsque l’âge de la personne est avancé, lorsque son état de santé suscite des inquiétudes et lorsqu’il s’agit de mineur », ajoute l’officier de police judiciaire.

Chaque année, en France, plus de 35 000 personnes sont inscrites, par le ministère de l’Intérieur, sur son Fichier des personnes recherchées (FPR). Ce chiffre englobe les mineurs fugueurs, les adultes dépressifs ou suicidaires, les gens recherchés par la justice et les adultes partis de leur plein gré faisant l’objet de recherches dans l’intérêt des familles (RIF).

Source : Ouest-France

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