Port du masque : Un gendarme explique son embarras – Fête non masquée : un policier se rebelle

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Source : Twitter

Toulouse : un policier organise une fête en plein confinement et agresse les gendarmes alertés pour tapage nocturne

C’est une information de nos confrères de la Dépêche du Midi. Le soir du 1er novembre au début du 2ème confinement, à Saint-Jean au nord de Toulouse, un policier a été interpellé par les gendarmes pour une fête non masquée. Il s’est rebellé : placé en garde à vue il est mis en examen pour violences.

Le policier s'est rebellé face aux gendarmes venus lui demander de mettre fin à une fête bruyante et non masquée un soir de confinement.
Le policier s’est rebellé face aux gendarmes venus lui demander de mettre fin à une fête bruyante et non masquée un soir de confinement. • © Thierry Colin/MaxPPP
L’information embarrasse à la fois les policiers comme les gendarmes. Contactés par France 3 Occitanie, ils confirment l’histoire révélée par le quotidien toulousain « la Dépêche du Midi » mais se refusent à la commenter. Seul le parquet de Toulouse est en mesure de le faire.

Selon le journal local, des gendarmes interviennent le 1er novembre, dans une commune au nord de Toulouse, après avoir reçu plusieurs appels de locataires d’une résidence. En cause, le bruit provoqué par une fête chez un de leurs voisins, malgré le confinement.

Arrivés sur place, les militaires sonnent à la porte de l’appartement concerné. Un homme ouvre, sans masque sur le nez. Très rapidement, il indique aux membres des forces de l’ordre être un « collègue« . Il est policier.

Le policier se rebelle

Le fonctionnaire de police, âgé de 47 ans ne semble pas se sentir concerné par les restrictions et les mesures sanitaires liées au confinement et vit très mal l’intervention des gendarmes. Le fêtard s’en prend par deux fois à l’un d’entre-eux.

76 heures plus tard, le policier est placé en garde à vue à la compagnie de Toulouse Saint-Michel. Selon la Dépêche du Midi, il aurait alors expliqué que certains de ses invités, le soir du 1er novembre, étaient eux même policiers.

Garde à vue et mise en examen

Déféré devant un procureur, il comparaîtra le 4 mai prochain devant le tribunal correctionnel pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique« .

Source. : France TV Info

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