PONT-SAINT-ESPRIT Un pas de plus vers la nouvelle gendarmerie

Hier soir, lors du conseil municipal de Pont (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Hier soir, lors du conseil municipal de Pont (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le conseil municipal de Pont-Saint-Esprit s’est réuni hier soir. Au menu notamment : la future caserne de gendarmerie de la ville.

Construire une nouvelle caserne de gendarmerie, ça ne se fait pas en un claquement de doigts.

Après les autorisations, l’intention

Rappel des épisodes précédents : le 25 juin 2015, le conseil municipal actait une autorisation de principe pour la construction d’une nouvelle gendarmerie, « située le long de la rue Mendes-France, en contrebas du rond-point », précisait alors le maire Roger Castillon.

Le 1er septembre dernier, le ministère de la Défense autorisait la Direction générale de la Gendarmerie Nationale à engager les démarches nécessaires pour la construction de ladite caserne, avec une surface demandée de 3 950 à 5 000 mètres carrés.

Enfin, hier le conseil municipal était appelé à confirmer son intention de construire la nouvelle caserne, et d’assumer la charge des travaux envisagés, le tout dans le cadre d’un décret spécial. « La gendarmerie a besoin de cette délibération pour pouvoir avancer dans la démarche de financement, a expliqué le maire. Le plan financier sera acquis lorsque nous aurons acquis le terrain. » Un terrain dont la valeur entrera dans le calcul de la subvention de l’Etat.

Le conseil municipal a voté la délibération à l’unanimité. L’année dernière, Roger Castillon estimait que la ville aurait sa nouvelle caserne « d’ici quatre à cinq ans. » Rendez-vous donc au plus tôt en 2019 pour couper le ruban.

Et aussi :

Une dernière DM pour la route : la première adjointe Claire Lapeyronie présentait hier soir la décision modificative (DM) numéro 3 du budget principal de la commune. Rien de révolutionnaire, puisqu’il s’agissait d’ajustements entre le budget prévu et voté en décembre dernier, et la réalité des dépenses et des recettes enregistrées. « En fonctionnement, nous avons un delta de – 10 000 euros seulement, ce qui est bien peu au regard d’un budget de 14 millions d’euros, c’est le signe de l’extrême prudence des prévisions budgétaires votées en décembre », a commenté l’adjointe. Côté investissements, la ville a dépensé 75 000 euros de moins que prévu : « finalement, on a réalisé moins d’études, mais on a inscrit 32 000 euros de travaux en plus, pour installer 5 caméras de vidéoprotection de plus », explique Claire Lapeyronie. Pas de quoi convaincre l’opposition qui, comme à chaque question budgétaire, a voté contre (6 voix). Quant aux dépenses non réalisées en 2016, « elles seront inscrites au budget prévisionnel en décembre. » On aura l’occasion d’en reparler lors du prochain conseil municipal du 17 novembre, qui comprendra le débat d’orientations budgétaires.

La rétrodélibération : le conseil municipal devait se prononcer hier soir sur la dénomination d’une place au nom de la résistante communiste morte en déportation Danielle Casanova. Rien de bien sensible, sauf que la plaque a été dévoilée… vendredi dernier. « Soit on délibérait au conseil municipal précédent, soit on retardait l’inauguration », a taclé l’opposant baumettiste Gérard Guillen. Le maire lui répondra sur un ton quelque peu blasé que « sur le principe votre intervention est juste, mais bon… » La dénomination de la place sera votée à l’unanimité.

Mais t’es où ? Pas là : sans surprise, l’ancien maire et désormais conseiller municipal d’opposition Gilbert Baumet, condamné la semaine dernière à 4 mois de prison ferme et 20 000 euros d’amende pour une histoire de détournement de fonds publics, était absent hier soir.

Source : Objectif Gard

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