Politesse et respect ne sont pas des maladies !
HISTOIRE VÉCUE !
Comme quoi notre gendarmerie évolue mais pas toujours dans le bon sens.
Le 08 mai 2018, je me rendais à une manifestation sportive d’importance. Comme à l’accoutumée, j’avais préalablement demandé au commandant de compagnie l’autorisation de stationner mon véhicule dans l’enceinte de la caserne.
Cela m’a été autorisé et un code d’accès m’a été communiqué.
Alors que je me rendais paisiblement sur le site sportif, je suis interpellé et contrôlé de manière autoritaire par un binômes de gendarme adjoints mixte. Surpris je leur demande l’objet de cette intervention. Il m’est alors indiqué que je me serais introduit dans une caserne de gendarmerie. Ils s’interrogent de savoir comment j’ai pu y accéder.
Alors que je leur donnais les explications demandées je vois un homme, en civil, venir nous rejoindre.
Aucune identification et encore moins de présentation. Il renouvelle les questions déjà préalablement posées. Il s’avère qu’il s’agit du capitaine, commandant en second la compagnie. Aucune forme de politesse ou de respect n’apparait dans ses propos. Puis arrive un adjudant-chef de gendarmerie qui, me reconnaissant, calme fermement le jeu.
Tout cela s’est passé sur la voie publique, au regard de tous. Aucune excuse éventuelle n’a été formulée. Aucune reconnaissance de la méprise. J’ai vraiment eu le sentiment d’être pris pour un délinquant de très haut vol.
Oui, notre gendarmerie, Ma gendarmerie est bien loin. Aucun respect pour les anciens ! Aucune marque de courtoisie ! Aucune application de textes réglementaires sur le contrôle des personnes.
Je suis sincèrement attristé par cet événement. Jamais je n’aurai cru pouvoir être ainsi déconsidéré. Je n’ai pas de mot ou d’expression pouvant faire connaitre mon ressenti.
Si il y a une phase d’instruction à mettre ou à remettre en place c’est bien le respect de la personne humaine
Bernard BERTHELOT, secrétaire de l’APG
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