Policiers brûlés à Viry-Châtillon : 7 des 12 interpellés présentés au juge ce vendredi matin

Viry-Châtillon (Essonne), le 8 octobre 2016. Deux voitures de police brûlées par des cocktails Molotov.

(LE PARISIEN.)

Interpellés mardi, ces hommes devraient être mis en examen ce vendredi.

Sept hommes âgés de 16 à 20 ans vont être déférés devant un juge ce vendredi matin en vue de leur mise en examen dans le cadre de l’enquête sur la tentative d’homicide sur des policiers survenue le 8 octobre à Viry-Châtillon (Essonne). Sur les 12 interpellés dans cette affaire, l’un avait déjà été relâché mercredi et les quatre autres ce vendredi matin. Ils ont été mis hors de cause, précise lors d’un point presse Eric Lallement, le procureur de la République d’Evry.

Six mis en examen nient les faits

Sur les 7 personnes mises en examen ce vendredi, 6 nient toute implication, explique Eric Lallement. Le 7ème reconnaît sa présence sur les lieux de l’agression au cocktail Molotov mais explique avoir seulement jeté des pierres.

Ce jour-là, des policiers en faction pour surveiller une caméra face à la Grande Borne ont été victimes d’une attaque au cocktail Molotov. Quatre fonctionnaires ont été blessés dont deux grièvement brûlés. Cette agression avait entraîné un mouvement national de grogne des policiers. Mardi, onze jeunes âgés de 17 à 19 ans ont été interpellés par la sûreté départementale de l’Essonne. Une douzième interpellation a eu lieu le lendemain mercredi.

«Nous avons avant tout une grosse pensée pour nos collègues blessés»

Les interpellations se sont déroulées dans le quartier difficile de la Grande Borne à Grigny, ville voisine de Viry-Châtillon. D’autres ont eu lieu à Étampes, dans le sud de l’Essonne, et en Seine-et-Marne.

Le défèrement de sept jeunes suspects est accueilli avec satisfaction par les représentants des policiers. «Aujourd’hui nous avons avant tout une grosse pensée pour nos collègues blessés, commente Claude Carillo du syndicat de police Alliance. Il faut saluer le travail des enquêteurs et espérer maintenant des sanctions fortes de la justice, pour mettre un terme à ce type de violences.»

Source :   leparisien.fr

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