Police du quotidien. Retour aux fondamentaux pour les gendarmes de la Manche

2e78b212f5c9d11bb75f74b380b4a394-police-du-quotidien-retour-aux-fondamentaux-pour-les-gendarmes-de-la-mancheLe colonel Laurent Vandecapelle a détaillé, vendredi 13 avril 2018, les dispositifs qu’ils vont expérimenter dans le cadre la Police de sécurité du quotidien sur l’ensemble du département de la Manche | Archives Ouest-France

Les gendarmes de la Manche ont présenté, vendredi 13 avril 2018, les dispositifs qu’ils vont expérimenter dans le cadre la Police de sécurité du quotidien sur l’ensemble du département de la Manche.

Depuis ce lundi, un groupe de prévention et de contact composé de quatre gendarmes de la compagnie de Saint-Lô parcourent les communes de l’arrondissement saint-lois. Un dispositif expérimental qui doit durer trois mois et qui s’inscrit dans la politique générale de la Police de sécurité du quotidien (PSQ), présentée par Emmanuel Macron en octobre 2017. Leur mission : se rapprocher de la population, des élus, des commerçants ou encore des associations.

«Pas non plus une révolution »

« Les gendarmes pourront ainsi faire des audits et donner des conseils pour sécuriser des bâtiments et, en retour, collecter des informations auprès des habitants sur ce qu’il se passe sur leur territoire en leur absence, détaille le colonel Laurent Vandecapelle, chef du groupement de gendarmerie de la Manche. Ce n’est pas non plus une révolution. Nous sommes déjà présents sur 98 % du territoire du département, soit 75 % de la population. Il s’agit plus d’une orientation de nos missions avec un retour aux fondamentaux afin d’améliorer nos relations avec la population et de nous adapter à son évolution. »

Les compagnies ont carte blanche

Pour trouver le dispositif qui répond au mieux aux besoins de son secteur, chaque compagnie de gendarmerie a eu carte blanche. « À la compagnie de Coutances par exemple, un gendarme référent a été désigné pour suivre une commune en particulier ou une thématique précise comme l’agriculture ou la jeunesse », explique le colonel Laurent Vandecapelle.

Pour le moment, ces groupes de contact mobilisent entre 2 à 5 militaires par compagnie. Selon le colonel Laurent Vandecapelle : « L’objectif, si les retours sont positifs, c’est que l’ensemble des effectifs du département y participe ».

Source : Ouest-France

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