Police au bord de la crise de nerfs, les témoignages anonymes de policiers fleurissent sur le net

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Rien ne va plus dans la police nationale, on pourrait se poser la question ?

Souvenons-nous du célèbre cri lancé par les gilets jaunes aux policier : « Ne vous suicidez pas, rejoignez-nous! »

Nous vous annoncions hier deux nouvelles assez importantes, la première est le limogeage du policier est syndiqué Langlois, la deuxième est l’engagement du gouvernement a payé la prime de 30 € à tous les policiers et gendarmes.

Malgré cela, les policiers sont au bord de la crise de nerfs et nous le constatons dramatiquement chaque jour avec le nombre de suicide croissant au sein de la police. Après les infirmières, les enseignants, les pompiers, est-ce que les policiers seront en grève demain ?

Que ce soit sur Facebook ou sur Twitter, les témoignages anonymes de policiers pour dénoncer les conditions de travail fleurissent sur le Net. Le Nouvel Observateur propose une enquête.

Rupture avec la hiérarchie, conditions de travail dégradées, suicides… Le malaise grandit dans les rangs de la police, éreintée par sept mois de mouvement des « gilets jaunes ». Enquête.

C’est un futur retraité de la police nationale qui, après trente-trois ans de maison, pousse sur Facebook un ouf de soulagement : « La meilleure chose que j’ai faite dans ma vie ? Dissuader mes enfants d’être policiers ! » C’est un certain « Matricule 17 », se présentant comme un policier de la brigade d’assistance aux personnes sans abri, qui, sur Twitter, écrit le 18 juin :« Hier, on m’a demandé ce que signifiaient les initiales tatouées sur mon bras. C’est à la mémoire de mon collègue […] suicidé en décembre 2016. Je vais devoir me faire de nouveau tatouer les initiales d’un autre de mes potes, collègue qui s’est suicidé cette nuit. »

C’est une policière anonyme qui, toujours sur Twitter, trois ans après l’assassinat d’un couple de policiers par un djihadiste à Magnanville, explique désormais rentrer chez elle « armée », affirme avoir remplacé dans sa chambre les livres de sa table de nuit par « un couteau en céramique et une gazeuse » et confie trouver « immenses » les 4 mètres qui séparent cette pièce de la chambre de sa fille.

https://www.nouvelobs.com/justice/20190704.OBS15433/plongee-dans-une-police-au-bord-de-la-crise-de-nerfs.html

Alexandre Langlois, policier du syndicat VIGI suspendu

 

Source :  GJ Magazine

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