Plougastel-Daoulas. Les dégradations en baisse, la violence en hausse

Les gendarmes de la communauté de brigades de Plougastel et Daoulas ont présenté le bilan de leurs activités de 2016. La commune de Plougastel représente 53 % de toute l'activité des militaires.

Les gendarmes de la communauté de brigades de Plougastel et Daoulas ont présenté le bilan de leurs activités de 2016. La commune de Plougastel représente 53 % de toute l’activité des militaires. | Ouest-France

Deux unités de la Gendarmerie (Plougastel-Daoulas et Daoulas) veillent sur dix communes et 33 000 habitants. L’an passé, près d’un millier d’interventions ont été comptabilisées.

Deux unités de gendarmeries, celle de Plougastel et celle de Daoulas, sont réunies en communauté de brigades. Vingt et un militaires – dont quatre femmes – sous les ordres du lieutenant Xavier Scordia, veillent sur dix communes du secteur : Plougastel-Daoulas, Loperhet, Daoulas, Dirinon, Hanvec, Irvillac, L’Hôpital-Camfrout, Logonna-Daoulas, Saint-Eloy et Saint-Urbain. Cela représente une population d’environ 33 000 habitants. Mardi, l’inspection annoncée de la communauté de brigades était l’occasion de présenter un bilan chiffré des interventions de 2016.

« Quatre gendarmes blessés »

L’an passé, les militaires sont intervenus 987 fois. Plus d’une fois sur quatre, c’était entre 19 h et 7 h du matin. Les principales interventions, par ordre de fréquence, concernaient les cambriolages, les dégradations, les accidents, les tapages nocturnes ou diurnes – systématiquement verbalisés – les animaux en divagation et les conflits de voisinage.

Ainsi, 673 faits (crimes et délits) ont été constatés. 43 % ont été élucidés ; un pourcentage qui se situe dans la moyenne nationale.

Les militaires notent une hausse inquiétante sur tout le territoire : celle des violences aux personnes. Il y en a eu 63 ; des cas élucidés à 80 %. « Quatre gendarmes ont été blessés, parfois grièvement, lors des interventions. C’en est fini de la peur du gendarme », précise Xavier Scordia.

Moins de stupéfiants plus de cybercriminalité

C’est certainement l’état d’urgence, la présence plus visible des militaires sur le territoire, qui a fait baisser le trafic et l’usage des stupéfiants. Tout comme les vols de véhicules ou d’objets à l’intérieur, de carburant et autres dégradations (baisse de 33 %).

Cependant, les gendarmes ont constaté 136 cambriolages dans les habitations. Seuls 5 % d’entre eux ont été élucidés. Explication du commandant : « Ce sont des gens de passage, souvent des étrangers. C’est une délinquance itinérante, difficile à cibler. »

Quant aux escroqueries, il y en a eu 56. La moitié de ces fraudes se sont faites par internet.Enfin, en ce qui concerne la route : les militaires déplorent toujours les mêmes maux : alcoolémie, vitesse, absence de ceinture et téléphone au volant. Ils ont aussi constaté six accidents dont un mortel. Pourtant, concluent-ils, « les contrôles sont de plus en plus efficaces ».

Source : Ouest-France

Profession-Gendarme.com salut l’ensemble des personnels de ces deux unités.

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