Pétition de l’Institut pour la Justice de soutien aux forces de l’ordre.

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Avez-vous entendu parler de ce gendarme de 53 ans condamné à 3 mois de prison avec sursis et 6 mois d’interdiction d’exercer sa profession ?

Mais quel méfait a t-il donc commis pour recevoir une telle sanction de la part de la Justice ?

L’adjudant-chef, qui travaillait à Monthermé, dans les Ardennes, a donné une gifle à un adolescent de 14 ans qui importunait son épouse dans un supermarché.

La lourdeur de cette sanction vous révolte ? Nous aussi.

Les forces de l’ordre ne peuvent aujourd’hui plus agir avec autorité lorsqu’il y en aurait vraiment besoin. Les gardiens de la paix savent qu’ils seront l’objet de représailles, de plaintes, de poursuites et parfois de condamnations si jamais par exemple une interpellation d’un délinquant se passe mal …

Vous vous souvenez certainement tous de “l’affaire Théo”.

A l’inverse, on voit qu’une jeune femme de 21 ans et son père peuvent être mis en garde à vue pendant trois heures parce qu’ils se sont trompés en scannant des boites alimentaires à une caisse automatique dans un magasin Ikea, comme c’est arrivé tout récemment à Strasbourg.

La mission des forces de l’ordre aujourd’hui : toucher au portefeuille les citoyens honnêtes qui enfreignent le code de la route mais faire le dos rond dans les zones de non-droit, où sévissent les trafics de drogue, les violences gratuites, et avec toute la délinquance du quotidien.

Et c’est exactement ça que les Français ET les policiers ne supportent plus.

Alors, je vous invite à signer la pétition de l’Institut pour la Justice de soutien aux forces de l’ordre.

44297117_6120771379209_6330473119299403776_n.png(cliquez sur l’image)

On devient policier pour devenir gardien de la paix, ET NON gardien de la « paix sociale ».
Devenir policier ou gendarme est une vocation. Des jeunes gens rêvent de devenir gardien de la paix pour pouvoir œuvrer à la protection des citoyens, à la lutte contre la criminalité, à la maîtrise des flux migratoires…

Mais dans les faits, les policiers font autre chose au quotidien…

Nous avons tous le sentiment qu’avec le citoyen ordinaire, paisible et honnête, les gardiens de la paix sont inflexibles et qu’ils peuvent facilement les toucher au portefeuille.

Mais à l’inverse, là où il faudrait rétablir l’ordre public, on leur demande de faire le dos rond, de fermer les yeux, de ne pas « provoquer » (un comble !). Et lorsque, poussés à bout, ils utilisent la force pour faire montre d’autorité, ils reçoivent des sanctions disciplinaires ou sont poursuivis par la Justice.

À l’image de ce gendarme de 53 ans à Monthermé, dans les Ardennes, condamné pour avoir donné une gifle à un adolescent de 14 ans qui importunait son épouse. Résultat : 3 mois de prison avec sursis et 6 mois d’interdiction d’exercer.

Dans ces conditions, leur vocation est loin derrière eux et leur mission aujourd’hui est surtout de mettre un couvercle sur la cocotte-minute des zones de non-droit, des trafics de drogue, des violences gratuites, et de toute la délinquance du quotidien. On leur demande, au plus haut niveau, de faire en sorte qu’il n’y ait pas trop de désordres visibles, surtout pas d’émeutes au journal de 20h…

Fatalement alors, on comprend que les forces de l’ordre soient ulcérées par ce qui leur est demandé et que les dépressions nerveuses soient légion dans leurs rangs. Et pire encore, ce malaise va parfois jusqu’au suicide. Savez-vous que depuis le début de l’année, 47 policiers municipaux, nationaux ou gendarmes se sont donné la mort ?

Voilà le constat : nous Français aimons notre police, mais l’incompréhension grandit car leur fonction de gardien de la paix mute vers une fonction de gardien de la « paix sociale ».

Alors, je vous invite à signer la pétition de l’Institut pour la Justice de soutien aux forces de l’ordre.

Source :  Institut pour la Justice

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