Pédophilie : un homme, déjà condamné pour viol, piégé par les gendarmes sur internet

Un homme déjà connu de la justice pour le viol d’un mineur a été placé en détention provisoire alors qu’il proposait des relations sexuelles à une adolescente sur internet.

gendarme-ordinateurLes gendarmes se sont fait passer pour une adolescente sur un chat en ligne. (©Illustration/ Adobe)

Un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été mis en examen et placé en détention provisoire pour « corruption de mineur » mardi 26 mars 2019 en Meurthe-et-Moselle, a indiqué la gendarmerie de Lorraine dans un communiqué.

Il est suspecté d’avoir proposé des relations sexuelles à une adolescente sur un chat en ligne réservé aux jeunes. Derrière l’écran, il s’agissait des gendarmes.

Un enquêteur du groupe cyberinvestigation de la Section de recherches de Metz agissant sous un pseudonyme était inscrit sur ce site, précisent les gendarmes. Courant mars, il a été contacté à plusieurs reprises par un individu prétendant être trentenaire.

Ce dernier a entamé d’emblée la conversation en proposant des relations sexuelles tarifées. Lors des échanges successifs, ce soit-disant trentenaire s’est masturbé à plusieurs reprises devant le pseudonyme, caractérisant des faits de corruption de mineurs.

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Déjà condamné pour le viol d’un mineur

L’enquête de gendarmerie a permis d’identifier qui est l’homme en question. Il s’agit d’un individu « approchant la cinquantaine résidant en Meurthe-et-Moselle dans le Pays-Haut », selon les gendarmes.

Le parquet de Briey a confié la poursuite des investigations à la gendarmerie de Lexy, avec l’appui du groupe cyber de la section de recherches de Metz et d’un enquêteur en charge de la criminalistique de la gendarmerie de Moselle.

Le suspect est inscrit au Fichier Judiciaire Automatisé des Auteurs d’Infractions Sexuelles ou Violentes (FIJAIS) et a été, une vingtaine d’années plus tôt, condamné pour le viol d’un mineur.

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Il minimise les faits

De nombreux supports informatiques ont été saisis pour l’enquête et doivent faire l’objet « d’un lourd travail d’exploitation » par la cellule d’investigation criminelle et numérique (CICN) de Moselle, selon les gendarmes.

Au cours de sa garde à vue, le suspect a reconnu les faits « en en minimisant la gravité ». Les activités de prédation du suspect « semblent uniquement numériques », notent le communiqué de la gendarmerie de Lorraine.

Les investigations se poursuivent sur commission rogatoire.

Source : Actu.fr

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