Pas de « violences irréparables » contre les « gilets jaunes » selon Emmanuel Macron : des mots « terribles » et « dangereux », selon la Ligue des droits de l’homme
« Un homme qui fait primer l’ordre public sur le droit à la vie »
« Je m’interroge de savoir ce que vous penseriez d’un homme qui fait primer l’ordre public sur le droit à la vie », poursuit-il, évoquant les cas de Zineb Redouane, une femme atteinte au visage par une grenade lacrymogène à la fenêtre de son appartement lors d’une manifestation de « gilets jaunes » à Marseille en décembre 2018, et de Steve Maia Caniço, jeune homme mort en tombant dans la Loire pendant la fête de la musique à Nantes alors qu’une intervention policière a eu lieu ce soir-là. Arié Alimi a également pointé du doigt « un homme qui fait primer l’ordre public sur la liberté d’expression et d’opinion ».
« Que penseriez-vous d’un homme qui, face aux familles de ces personnes mortes, mutilées, qui ont perdu un membre ou un œil, leur dirait qu’il n’y a pas eu de violences irréparables ? » L’avocat « ne pense pas qu’il y ait un véritable mea culpa ». Il évoque plutôt « une reconnaissance à pas feutrés » mais qui écarte toute « compassion pour les victimes du mouvement ».
Source : France TV Info
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