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Sur BFMTV, le réalisateur, ancien policier, a soutenu avec passion les forces de l’ordre tout en fustigeant ces «espèces d’acteurs de deuxième zone qui vivent dans des quartiers privilégiés » et qui véhiculent, selon lui, «un discours de haine» .
Ancien policier, Olivier Marchal est à l’origine de nombreux polars, dont le film 36 Quai des Orfèvres et la série Braquo . Moritz Thibaud/ABACA Avant de réaliser un film sur la vie de Johnny Hallyday et de déclarer sa flamme à l’idole des jeunes, Olivier Marchal crie son amour de la police. «J’aime les flics et je suis là pour dire que j’aime les flics et que ce métier, je le respecte» , a déclaré le réalisateur de 61 ans sur BFMTV en marge des manifestations contre les forces de l’ordre prévues ce mardi 9 juin.
«J’ai juste envie que les policiers continuent d’être fiers d’être policiers aujourd’hui» , a déclaré le réalisateur, lui-même ancien flic au micro de Bruce Toussaint. «Ils sont toujours les boucs émissaires de l’instabilité et du désordre d’une société» , a-t-il déploré, précisant que la police a été «abandonnée» et «désavouée par les pouvoirs publics et la hiérarchie» .
Le réalisateur s’en est également pris aux personnalités qui ont appelé à manifester contre les violences policières ces derniers jours. «J’en ai marre que des espèces d’acteurs de deuxième zone continuent à chier sur les flics alors que ce sont des gens qui vivent dans des quartiers privilégiés qui ont des métiers privilégiés. Et qui surtout exacerbent tout ça et amènent ce discours de haine qui n’est pas acceptable pour moi» , a ajouté le créateur de la série Braquo , visant de manière à peine détournée Camélia Jordana et Omar Sy .
«Je ne me sens pas en sécurité face à un flic», avait déclaré la chanteuse sur France 2, tandis que l’acteur d’Intouchables avait appelé les Français à manifester contre les violences policières depuis son domicile américain la semaine dernière.
Dans une tribune publiée par le syndicat Alliance Police Nationale quelques heures avant son intervention sur BFMTV, Olivier Marchal s’en prenait déjà à «la horde de petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leurs appartements bourgeois des arrondissements les plus huppés de la capitale ». «Les flics sont devenus des nazis chasseurs de noirs et d’arabes dont il faut se méfier à chaque coin de rue» , ironisait-il, redisant son amour de la police.
Source : Le Figaro
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