Nozay : relaxé en appel, le gendarme contre-attaque

Illustration. Condamné à Evry à 14 mois de prison avec sursis, un gendarme de Nozay a été relaxé par la cour d’appel de Paris.

Illustration. Condamné à Evry à 14 mois de prison avec sursis, un gendarme de Nozay a été relaxé par la cour d’appel de Paris. (LP/M.dM.)
Son avocate est soulagée. « Je suis très contente pour lui », déclarait Me Caroline Wassermann ce vendredi après-midi, après que la cour d’appel de Paris a relaxé en appel son client, un ex-gendarme de la brigade de Nozay.

Le 29 janvier 2014, cet adjudant, alors âgé de 44 ans, avait écopé d’une lourde condamnation, 14 mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant cinq ans pour faux et usage de faux en écriture, et vol dans l’exercice de ses fonctions. La cour d’appel l’a relaxé sauf pour un faux qui lui vaut une peine de deux mois de prison avec sursis.

«Une cabale montée contre lui par un de ses chefs»Le militaire, très bien noté jusque-là, avait dénoncé un règlement de compte d’une partie de sa hiérarchie. Il était accusé d’avoir falsifié des procès-verbaux et d’avoir volé… des déodorants. « C’était une cabale montée contre lui par un de ses chefs, affirme Me Wassermann. Cela a ruiné sa vie. A l’issue de l’audience de janvier 2014, il avait fait une tentative de suicide avec sa femme. »

Cette dernière dénonce une enquête bâclée et « une machine judiciaire stupide. On a broyé un homme pour rien. Aujourd’hui, je me réjouis que son honneur soit rétabli. » L’ex-gendarme, qui travaille désormais dans le privé, ne compte pas en rester là. « Nous allons poursuivre en justice ceux qui l’ont attaqué avec une plainte pour dénonciation calomnieuse », prévient Me Wassermann.

Source : Le Parisien

Note de la Rédaction de Profession Gendarme :  En janvier 2014 nous avions déjà publié plusieurs articles de presse concernant l’Affaire de l’Adjudant Delobel. Aussi afin de nous remémorer cette affaire nous publions ci-dessous deux liens :

Le procès bâclé du gendarme de l’Essonne

Ripou ou victime d’une machination ?

Profession Gendarme se réjouit des conclusions de la Cour d’appel de Paris mais précise qu’avec l’aide et le soutien d’associations professionnelles cette affaire n’aurait peut-être pas été jusqu’à cette extrémité. Une carrière et une famille n’aurait pas été brisées.

 

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