Nouveau commandant à la compagnie de gendarmerie

5b6cdf7235201108788b45deLe chef d’escadron Marc Bourgeois est le nouveau commandant de la compagnie de gendarmerie.
© Photo NR

Le chef d’escadron Marc Bourgeois a pris la tête de la compagnie de gendarmerie de Romorantin le 1er août.

Le maillot dédicacé est affiché au mur de son nouveau bureau. Héritage de sa mission d’officier de sécurité de l’équipe de football d’Islande lors de l’Euro 2016 en France. « Une belle expérience, j’ai accompagné l’équipe pendant cinq semaines, de leur arrivée à leur départ, explique le chef d’escadron Marc Bourgeois. C’est le maillot de Sigurdsson, il avait marqué contre l’Angleterre. » Depuis le 1er août, il est le commandant de la compagnie de gendarmerie de Romorantin-Lanthenay.
Marié et père de deux enfants, le Strasbourgeois d’origine arrive en voisin, de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) où il commandait le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG). Une unité de contre-terrorisme, proche d’une antenne du GIGN. « On a un rôle de conseiller technique à la direction de la centrale et un rôle d’appui aux autres unités territoriales pour les interpellations sensibles », explique le chef d’escadron Marc Bourgeois.
Fraîchement arrivé, le nouveau patron des gendarmes appréhende son nouveau territoire, rencontre les acteurs, élus locaux… « Je passe d’un territoire de 147 hectares à un territoire beaucoup plus étendu, sourit-il. Un territoire avec une belle activité et une dichotomie : un secteur à l’est avec la Sologne, les étangs, les bois, la chasse et de l’autre côté, un milieu rural plus traditionnel et avec des sites majeurs comme le Center Parcs, le zoo de Beauval, le parc équestre, c’est un joli défi. »
A la tête de 150 gendarmes Il est aujourd’hui à la tête de 150 gendarmes, la deuxième compagnie de la région Centre. L’axe prioritaire fixé est la lutte contre l’atteinte aux biens et aux personnes. « Il y aura un gros travail de présence et de dissuasion », avertit-il.
Aujourd’hui âgé de 38 ans, titulaire d’un master II en droit, Marc Bourgeois est entré dans la gendarmerie en 2001 en passant par l’école des sous-officiers de Châtellerault (Vienne), puis l’école des officiers de Melun (Seine-et-Marne) en 2006. « La gendarmerie est une vocation lointaine, j’ai eu envie de grimper dans la hiérarchie, de prendre des responsabilités », raconte le chef d’escadron. Avant son commandement à la centrale nucléaire de Belleville, le commandant officiait à la brigade territoriale de Tassin-la-Demi-Lune, unité périurbaine aux portes de Lyon.
Le passionné d’aviation et pilote d’avion n’a, en tout cas, pas perdu de temps : il a déjà pris sa licence à l’aéroclub de Sologne.

Source : La Nouvelle République

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