« Nous n’avons pas besoin d’une telle dirigeante de l’UE » : Ursula von der Leyen loin d’être appréciée en Allemagne

En 2013, Ursula von der Leyen demande et obtient le difficile poste de ministre de la Défense.
Swen Pfoertner/AP/SIPA

De l’autre côté du Rhin, la présidente de la Commission européenne, ministre fédérale de 2005 à 2019 et proche d’Angela Merkel, n’a pas laissé de grands souvenirs. Ses ennemis politiques sont nombreux, même dans son camp.

« Petite rose » a du pain sur la planche ! La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, que sa famille surnommait ainsi, est actuellement au four et au moulin européens. Jeudi 24 novembre, elle doit négocier un compromis sur la mise en place d’un mécanisme de plafonnement des prix du gaz, question qui divise profondément les 27… et peut inquiéter en Allemagne. Dans les semaines qui viennent, elle devra aussi faire avancer des dossiers comme les modalités de financement d’un « plan Marshall » pour l’Ukraine ou encore la stratégie à adopter face à la nouvelle politique de subvention écologique de Washington. Dans ce contexte, les reproches adressés à cette petite femme de 64 ans, qu’on accuse d’être aux ordres de Berlin, de gouverner depuis sa tour d’ivoire ou de réagir à retardement, sont, pour l’instant, le cadet de ses soucis.

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