Nous exigeons la vérité sur le Rivotril !

Adressé à : Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé.

rivotril

Madame, Monsieur,

Près de 10 000 personnes âgées ou dépendantes sont décédées en EHPAD dans le cadre de l’épidémie du coronavirus, que les scientifiques appellent le Sars Cov 21.

Officiellement, ces décès sont liés au Covid-19, la maladie provoquée par le virus.

Combien toutefois sont décédées à cause des médicaments qui leur ont été administrés ?

Nous devons exiger des institutions qu’elles ouvrent une enquête pour le savoir.

Demandons des comptes à l’exécutif.

Pour cela, appuyons-nous sur les députés et les sénateurs qui ont le pouvoir de diligenter une enquête parlementaire.

L’objectif est d’obtenir un maximum d’information sur ce qui s’est passé dans les EHPAD.

Car le 28 mars 2020, après 10 jours de confinement, le gouvernement a pris une décision particulièrement suspecte.

Le premier Ministre, Edouard Philippe et le Ministre de la Santé, Olivier Véran, ont signé un décret autorisant les pharmacies d’officine à dispenser la “spécialité Rivotril® dans le cadre du traitement du Covid-19”2.

Pénurie de médicament 

Le Rivotril® est un psychotrope issue du clonazépam, une molécule appartenant à la famille des benzodiazépines.

D’après le Pr Vincent Morel, Chef de service des soins palliatifs à l’hôpital de Rennes, cette décision est intervenue en raison de “tensions” sur certains médicaments3.

La molécule utilisée habituellement, le midazolam, risquait de manquer.

Cet argument ne tient pas.

Car le Rivotril® est indiqué exclusivement contre l’épilepsie chez l’enfant et l’adulte.

Dans les autres cas, il est dangereux et inefficace.

Et il y a beaucoup plus grave.

La contre-indication n°1 du Rivotril ® est l’insuffisance respiratoire. 

Dans ce cas de figure, il ne faut JAMAIS prescrire le Rivotril®4.

Or le gouvernement a spécifiquement autorisé l’usage du Rivotril® pour traiter le Covid-19, qui provoque chez de nombreux patients des troubles respiratoires graves pouvant les mener à la table de réanimation.

A quoi le gouvernement a-t-il joué ? 

Certains l’accusent d’avoir subrepticement autorisé l’euthanasie.

Dit autrement, certains pensent que le gouvernement a délibérément permis aux médecins, qu’ils en aient conscience ou non, de tuer des pensionnaires d’EHPAD sur ordonnance.

Là, il ne s’agit plus d’euthanasie, c’est une accusation de meurtres en série.

Le syndicat des jeunes médecins a du reste réagi d’emblée en saisissant le Conseil d’Etat afin que “ce dispositif” soit suspendu.

Dans leur communiqué de presse, ils estiment qu’en effet « L’administration de cette molécule à un patient souffrant du Covid-19 aura pour effet d’atteindre une sédation terminale à domicile entraînant le décès »5.

Ces faits sont si graves, qu’une enquête au plus haut niveau de l’Etat doit être menée.

Un médicament controversé 

Cela est d’autant plus nécessaire que le Rivotril® n’en n’est pas à sa première polémique.

Fabriqué par le laboratoire Roche, il a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM) en 1995. C’est un antiépileptique utilisé chez l’enfant et l’adulte.

Très vite cependant, son “usage hors AMM” s’est répandu chez les médecins.

De nombreux effets secondaires ont été remontés par les soignants. Au point que l’ANSM, l’agence de sécurité des médicaments, s’en est inquiétée.

Elle a mené une enquête à partir de 2006.

Sa conclusion finale, parue dans un document de 2012, est que :

Le rapport bénéfice/risque du clonazépam n’est établi ni dans le traitement de la douleur, ni dans les indications habituelles des autres benzodiazépines, notamment l’anxiété et les troubles du sommeil6.

En clair, même s’il s’agit d’un psychotrope, il est bien moins efficace que les autres pour cet usage alors que cette molécule est dangereuse.

L’agence a donc recommandé à l’ensemble des prescripteurs de limiter l’usage de ce médicament à celui autorisé par l’AMM : l’épilepsie6.

Un médicament hautement addictif 

Cette recommandation s’est avérée d’autant plus nécessaire que sur le terrain, l’administration s’est rendu compte qu’il existait un trafic de Rivotril®6.

La molécule est en effet utilisée comme une drogue dure par certains toxicomanes.

Face à ce danger l’ANSM a donc limité le temps de prescription du Rivotril® à 12 semaines6.

Et à partir de 2012, seuls les neurologues ont été habilités à le prescrire6.

De très nombreux effets secondaires 

Ces précautions n’avaient rien d’excessif.

Le clonazépam peut en effet produire de très nombreux effets secondaires, parmi lesquels7 :

  • une augmentation de la salive ;
  • des étourdissements ou une sensation de tête légère ;
  • une faiblesse musculaire ;
  • une fatigue ou une faiblesse inaccoutumée ;
  • de la maladresse ou de l’instabilité ;
  • une réaction retardée ;
  • de la somnolence ;
  • de l’anxiété ;
  • des cauchemars ou des troubles du sommeil ;
  • de la confusion ;
  • des convulsions ;
  • des hallucinations ;
  • des modifications du comportement ;
  • une excitation inaccoutumée, un état de nervosité, ou une irritabilité ;
  • une perte de mémoire des événements récents ;
  • une toux ;
  • des signes de dépression ;
  • un manque de concentration ;
  • des fluctuations pondérales ;
  • des troubles du sommeil ;
  • un désintérêt à l’égard de nombreuses activités ;
  • des pensées suicidaires ;
  • des troubles de la pensée ;
  • des chutes plus fréquentes.

Et ce n’est pas tout !

Non seulement, cette molécule prise seule peut être dangereuse mais elle peut interagir avec de nombreux autres médicaments.

Plus de 70 médicaments et substances actives pourraient interagir avec le clonazépam, dont l’alcool, le pamplemousse, les benzodiazépines, la valériane, les antibiotiques, les antifongiques etc.

Or les personnes âgées consomment déjà, pour une grande majorité d’entre elles, entre 5 à 10 médicaments8 !

Leur prescrire un médicament de plus, peu efficace sauf contre l’épilepsie, dangereux et délicat à manier n’apporte absolument rien.

Entre le 29 mars et le 15 avril 2020, le gouvernement a délibérément exposé la population des anciens à un risque supplémentaire.

Que cherchaient-ils ? 

Voulaient-ils “libérer des lits” comme certains ont pu le dire ?

Il est grand temps que la vérité soit faite sur cette sombre affaire.

C’est pourquoi j’ai besoin de vous.

Soyons le plus nombreux possible à exiger une enquête afin que toute la lumière soit faite sur ces faits troublants.

L’exécutif devra s’expliquer sur le fait que :

  • d’un côté, il a interdit la chloroquine, un médicament potentiellement utile pour accompagner le début du Covid-19 selon le Pr Raoult
  • et de l’autre autoriser le Rivotril, une molécule controversée, connue pour ses effets secondaires et contre indiquée dans les pathologies respiratoires…

Il y a eu l’absence de préparation, l’incohérence des instructions entre le Président allant au théâtre quelques jours avant le confinement général, l’absence de masques, la polémique de la chloroquine, l’étude Discovery qui n’en finit pas de ne pas produire des résultats et maintenant l’assassinat des anciens.

Cette situation est inacceptable.

Les Députés doivent montrer qu’ils servent encore à quelque chose.

Ils doivent réunir les informations nécessaires qui déboucheront peut-être sur des actions judiciaires.

Nous devons comprendre ce qui s’est passé. Pour que plus jamais, nos anciens ne se trouvent à la fois livrés à eux-mêmes et aux sentences médicales édictées par le gouvernement.

 Aidez-moi à découvrir la vérité. 

Signez la grande pétition ci-dessous. Faites-la signer aux membres de votre famille, à vos amis.

Nous devons faire corps.

Nous ne pouvons pas laisser les autorités agir de la sorte sans réagir vivement.

Ce sera peut-être l’un des plus grands scandales de ce mandat et vous aurez participé à le démêler.

S’il vous plaît, signez la pétition ci-dessous.

Nous devons agir vite avant que le soufflé ne retombe, avant que tout le monde oublie la tragédie vécue par nos anciens durant ces mois de mars et d’avril 2020.

Un immense merci !

Florent

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