Nordahl Lelandais : après Maëlys et Arthur Noyer, ces autres disparitions inquiétantes étudiées par les enquêteurs

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COLD CASE – Après la mort de Maëlys en Isère, il vient d’avouer celle d’Arthur Noyer en Savoie… Nordahl Lelandais est mis en examen dans ces deux affaires mais des soupçons ont également conduit les enquêteurs à procéder à des vérifications dans d’autres affaires de disparitions non élucidées dans la région.

Il a avoué le meurtre de Maëlys, en février dernier. Puis celui d’Arthur Noyer, ce jeudi. Ce jeune militaire de 24 ans avait disparu en avril 2017  à l’issue d’une soirée en discothèque à Chambéry. Désormais, une question se pose : Nordahl Lelandais est-il impliqué dans d’autres affaires criminelles ?

 

En décembre, lors de sa mise en examen, le procureur de la République Thierry Dran avait indiqué lors d’une conférence de presse qu’ »à la lumière du parcours de Nordahl Lelandais, nous allons regarder toutes les disparitions inquiétantes qui ont pu avoir lieu dans la région ».

Certaines pistes écartées

Aucun nom n’avait été cité, mais la presse avait aussitôt ressorti tous les cold cases de ces dernières années, à commencer par une des plus grandes énigmes de la région : la tuerie de Chevaline. Le 5 septembre 2012, trois membres d’une famille britannique et un cycliste français avaient été abattus sur une route forestière de Haute-Savoie. « Pour l’heure, établir un lien relève du pur fantasme. On est encore au stade de vérifications dans le but d’écarter tout lien », indiquait une source proche de l’enquête à LCI. En l’état, aucun élément ne permet d’établir un quelconque lien.

 

Autre affaire qui a ressurgi, celle de la disparition d’Estelle Mouzin : sa famille avait demandé aux juges qui instruisent le dossier de mener des vérifications. « C’est une vérification normale, une démarche que l’on fait quand il y a un enlèvement d’enfant », avaient précisé les avocats de la famille. Le 9 janvier 2003, la fillette de 9 ans avait disparu en rentrant de l’école, à Guermantes (Seine-et-Marne). Mais l’hypothèse d’une implication de Nordahl Lelandais, a été « vérifiée et la porte a été refermée », avait expliqué en décembre une source judiciaire à l’AFP. Il se trouvait en effet à l’étranger, dans le cadre de ses fonctions militaires, au moment de la disparition, avait précisé france info le 29 décembre. Des éléments en ce sens ont été fournis par l’armée aux enquêteurs.

Trois autres disparitions dans le secteur

Mais les enquêteurs se concentreraient plus précisément sur trois affaires de disparitions non résolues dans la région. Notamment la disparition de deux hommes à un an d’intervalle, en 2011 et 2012, en marge d’un festival électro au Fort de Tamié (Savoie). Jean-Christophe Morin, 23 ans, avait disparu en septembre 2011. Le jeune homme, originaire de Sallanches, s’était rendu à la soirée en faisant du stop. Il a participé à la soirée, et s’est volatilisé. Seul son sac à dos sera retrouvé dans un container. Les appels à témoins lancés par ses proches et les investigations sur le terrain n’ont rien donné.

 

Un an après, c’est Ahmed Hamadou, un  Savoyard, marginal de 45 ans, qui  disparaît mystérieusement. Selon le Dauphiné, il était parti avec un ami au festival mais avait été refoulé à l’entrée par la sécurité à la suite d’une altercation. Les deux hommes auraient été séparés et la suite reste floue. Son ami Yan serait rentré à Chambéry avant de disparaître sans donner de nouvelles durant 3 semaines. Puis il est réapparu. Ahmed Hamadou, lui, n’a jamais redonné signe de vie depuis maintenant cinq ans.

Interrogé sur France 3, le cousin du disparu a indiqué qu’Ahmed et Nordahl Lelandais se connaissaient « de vue ». Les deux hommes habitaient selon lui « à 5 minutes de route ». La sœur d’Ahmed Hamadou a aussi réalisé que son frère avait peut-être connu Nordhal Lelandais, car il venait souvent dans la commune de Lelandais, Domessin et à Pont-de-Beauvoisin où a disparu la petite Maëlys. « Peut-être que mon frère l’a rencontré dans un bar, car il parlait avec tout le monde et il était fêtard », a-t-elle raconté à TF1.

 

Un troisième dossier suscite l’intérêt des enquêteurs : celui d’Adrien Mourialmé, 24 ans, jeune homme belge, qui travaillait comme cuisinier dans un restaurant à Talloires sur le lac d’Annecy. Il a disparu en juillet 2017, soit entre les disparitions d’Arthur Noyer et de Maëlys. Ses parents suivent l’enquête depuis la Belgique.

 

Source et vidéos : LCI

 

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