Nangis : le maire optimiste sur les renforts à la brigade de gendarmerie

Nangis, avril 2011. Les effectifs de la brigade de gendarmerie de Nangis n’ont pas augmenté depuis 2003. LP/Marine Legrand

Fort d’une pétition d’au moins 1 500 signatures, Michel Billout (PC) a réitéré ses demandes de renfort lors du dernier conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance.

« On ne baisse pas la garde et on continuera à se manifester pour être satisfait. » Michel Billout (PC), le maire de Nangis, se montre optimiste à l’issue de la dernière réunion du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Tout en attendant des décisions concrètes.

En s’appuyant sur les plus de 1 500 signatures récoltées par sa pétition, l’édile a de nouveau réclamé une hausse des effectifs de la brigade de gendarmerie de la ville. Il n’a pas eu de réponse définitive. « Le constat que la brigade territoriale est en sous-effectif est partagé par tout le monde, dit-il. Il y a une volonté orale très affirmée du parquet, de la gendarmerie et de la préfecture, d’accompagner la commune et les 10 autres sous la compétence de la brigade. »

S’il n’y aura pas de construction d’une nouvelle gendarmerie à Nangis, la mairie travaille sur d’autres pistes pour favoriser l’arrivée de militaires supplémentaires. « Il y a un début de travail avec l’OPH 77 (NDLR : l’Office public de l’habitat) pour essayer de trouver une alternative au logement des gendarmes, indique Michel Billout. L’OPH peut construire pour eux des logements, plutôt des logements intermédiaires que sociaux. » Actuellement, neuf militaires sur dix-sept sont logés à l’extérieur de la brigade.

 

« Les effectifs de la brigade sont passés de 12 à 17 en 2003. Mais depuis, rien n’a bougé, alors que la ville est passée de 7 300 habitants à 8 700. Et les chiffres sont très nettement en hausse. Les cambriolages ont ainsi doublé en un an sur les onze communes à la charge de la brigade. Les agressions ont en revanche diminué, même si certaines se sont traduites par de véritables drames », poursuit l’ancien sénateur, en écho à la disparition en juillet d’Hassan Kherbach. L’homme avait été tué en s’interposant lors d’une rixe le soir du feu d’artifice.

Source : Le Parisien

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