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Mort de Rémi Fraisse : « la gendarmerie n’a rien à cacher », assure son patron

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Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, défend le travail de ses hommes dans les colonnes du « Parisien ».

Un gendarme sur le site du barrage de Sivens (Tarn), le 9 septembre 2014. (REMY GABALDA / AFP)

Accusée d’avoir tenté de cacher les causes du décès de Rémi Fraisse, la gendarmerie répond. Dans une interview au quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France, le directeur général de la gendarmerie nationale, Denis Favier, assure samedi 8 novembre qu’il « n’a rien à cacher » dans l’enquête sur la mort de ce jeune opposant au barrage de Sivens (Tarn).

Le patron des gendarmes maintient « qu’il n’y a pas eu faute de la part du gradé qui a lancé » la grenade offensive qui a tué le jeune manifestant dans la nuit du 25 au 26 octobre. « Entre minuit et 3 heures du matin, ce sont 23 grenades qui ont été lancées », déclare Denis Favier qui juge « inexact » le chiffre d’une quarantaine de projectiles qui a pu être avancé.

« Les affrontements ont été particulièrement violents »

« Environ 400 le sont tous les ans, c’est dire que les affrontements ont été particulièrement violents. J’ai vu des officiers, présents dans la gendarmerie depuis trente ans, qui m’ont dit ne jamais avoir vu un tel niveau de violence », soutient Denis Favier. L’ordre de recourir aux grenades offensives a été donné « en raison des menaces qui pesaient sur les effectifs », précise-t-il.

« Nous avons immédiatement porté les faits à la connaissance de l’autorité judiciaire », explique le DGGN dans Le Parisien. « Les faits se passent à 1h40, le parquet est avisé à 2 heures et notre autorité de police judiciaire locale à peine une demi-heure plus tard. »

Le DGGN précise que les forces de l’ordre ont été déployées sur le chantier du barrage controversé, sur décision du préfet du Tarn, en raison « des risques d’affrontement avec des contre-manifestants favorables au barrage », de la « crainte de voir des casseurs se rendre dans la ville proche de Gaillac » (Tarn) et enfin car « il fallait éviter le ‘piégeage’ du site qui aurait compromis la reprise des travaux ».

Source : FranceTV info

3 Réponse(s) à "Mort de Rémi Fraisse : « la gendarmerie n’a rien à cacher », assure son patron"

Charles Martel dit :

14 novembre 2014 à 22 h 15 min

Réponse à Alef : Peut-être avons-nous aujourd’hui un DGGN « hors normes » ? Un Chef qui défend ses Hommes, ça peut exister n’est-ce-pas ? « Pauvres gendarmes » comme vous dites, qui encensent leur directeur général. Moi je leurs dit bravo ! De mémoire, on n’avait jamais entendu auparavant un Soubelet hier ou un Favier aujourd’hui tenir de tels propos.
Quand à dire qu’il ne reste pas une « once de fierté » à la gendarmerie, c’est un peu réducteur mon cher ! C’est faire injure aux personnels qui ont donné leur vie en service et à tous les autres lesquels sont susceptibles, du moins pour ceux du terrain, de vous porter secours demain et qui ne prennent pas le service public à la légère ?
Vous dites « ne pencher ni du côté des manifestants, ni des forces de l’ordre ». Cependant vous attendez « l’enquête orientée » qui jugera la gendarmerie « blanche comme neige ». Je constate que votre schéma de pensée est à charge contre l’institution.
Vous semblez mépriser d’une part le commandement et, d’autre part, accuser les forces d’être aux ordres de la « bande de voyous » qui nous gouvernent comme vous dites… Quel que soit le pouvoir en place les forces de l’ordre sont garantes des Lois de la République et notamment de l’ordre public que je sache ?
Mais vous savez tout cela très certainement car je vous soupçonne de BIEN connaître la maison.
Cordialement

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1. Alef dit :
  
  15 novembre 2014 à 9 h 45 min
  
  Mon cher Charles Martel, , c’est un honneur pour moi, de me dire que je connais BIEN la maison.
  Cependant, vous seriez étonné, de savoir par quelle porte, j’y suis entré, malgré moi.
  
  Si je connais bien la maison, c’est aussi, parce que depuis 2008, je suis à l’affût de tout ce qui se dit sur cette institution.
  J’épluche, les sites, les forums, je suis certain de connaître la maison autant que vous, parce que je connais autant que vous la détresse des gendarmes.
  
  Je connais les nuits sans sommeil à courir après toujours les même, je connais les repas pris sur le bord d’une table, je connais les mutations non désirées, je connais la famille que l’on ne voit plus, je connais les petits chefs haineux, qu’on aurait bien envie de….
  et pourtant je ne suis pas de la MAISON.
  
  Mais j’ai bien souvent vu les cernes sous les yeux ( je les ai ressenti jusqu’au plus profond de moi-même) parce que pendant 48 h l’OPJ n’a pas dormi, et qu’il est reparti au petit matin…
  
  Comment voulez-vous, dans ces conditions, que j’aime le commandement ?
  
  Qui vous défend lorsque l’on « jette » l’un des votre à la porte comme un malpropre, et sans jugement ?
  
  Qui vient à votre secours, lorsque votre brigade va à la dérive ?
  
  Si tel n’est pas votre cas, il y a longtemps que j’ai fait la différence, entre le gendarme et la hiérarchie.
  
  Pourquoi je serais obligé de croire la gendarmerie, lorsqu’elle affirme, le jour même d’un drame, qu’elle en connaît les causes ?
  
  Nous allons voir, comment la hiérarchie va défendre le droit d’association des gendarmes !
  
  Va t-elle y mettre autant de coeur que pour défendre son officier ?
  
  Mon cher Charles Martel, je ne souhaite qu’une chose, que je me sois trompé sur toute la ligne, et que le directeur général soit au côté de ses hommes, dans le combat qui les attend .
  
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Alef dit :

11 novembre 2014 à 23 h 09 min

J’aimerai bien connaître, les raisons profondes qui mènent la hiérarchie de la gendarmerie, dans une défense sans faille de ses « hommes ».

Bien sûr il s’agit de l’honneur de la gendarmerie ! comme si il restait à cette institution une once de fierté !

Faut-il avoir de l’honneur pour laisser crever ses hommes ? On se suicide en gendarmerie, on s’immole par le feu, sans faire bouger les rangs !

Je ne pencherai ni du côté des manifestants, ni de celui des forces de l’ordre. Je me souviens seulement d’Anduze, ou un officier avait gazé des personnes âgées, pour satisfaire les désirs d’une autorité de la région.

Faudra attendre l’enquête » orientée » de la gendarmerie, pour savoir que la gendarmerie encore une fois est blanche comme neige.
Pourquoi serait-elle coupable d’obéir aux ordres de la bande de voyous que sont nos hommes politiques ?

Pauvres « petits » gendarmes qui encensent leur directeur général !

Bonne nouvelle, tout de même, la gendarmerie commence à s’exprimer sur internet, pour défendre ses hommes, nous avons peut-être un début de syndicalisme…..mais nous ne sortons toujours pas de l’emprise de la gendarmerie.

C’est d’ailleurs le souhait de cette institution, avoir la main mise sur ses gendarmes pour longtemps.

Je croyais qu’il existait un DEVOIR de RESERVE ????

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Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, défend le travail de ses hommes dans les colonnes du « Parisien ».

« Les affrontements ont été particulièrement violents »

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