Meurtre d’Alexia Daval. « Mon mari n’a rien à voir avec cette affaire »

FRANCE-CRIME
L’avocat de la famille d’Alexia Daval a demandé une expertise ADN sur le corps d’un homme de 38 ans, retrouvé mort début janvier à Esmoulins, à proximité du lieu où a été découvert le corps en partie calciné de la joggeuse. Une demande qui met en colère l’épouse de ce dernier qui assure que son « mari n’a rien à voir avec cette affaire ».

Les aveux de Jonathann Daval sur le meurtre de sa femme, Alexia Daval, n’ont pas suffi aux parents de la victime, qui réclament une comparaison ADN avec le corps d’un autre homme, en vue d’une éventuelle complicité. Celui-ci se serait donné la mort à Esmoulins, à proximité du lieu où le corps de la joggeuse a été retrouvé fin octobre. Une demande qui met en colère l’épouse de cet homme de 38 ans.

« Qu’on arrête de salir la mémoire de mon mari »

La femme du défunt s’est dit « révoltée que le nom de mon mari puisse être associé à cette affaire». Interviewée sur LCI, elle se dit attristée et réclame « qu’on arrête de salir sa mémoire. » Elle précise : « Nous n’avons strictement rien à voir avec les Daval. Je ne sais pas qui sont ces gens ».

Le 6 janvier, l’homme de 38 ans, père de trois enfants a été retrouvé mort dans son jardin à Esmoulins, en Haute-Saône, à proximité du lieu où a été retrouvé le corps d’Alexia fin octobre. Les enquêteurs avaient classé l’affaire en expliquant qu’il s’était sans doute donné la mort, bien que l’arme à feu utilisée n’ait été retrouvée.

Une deuxième personne impliquée dans l’affaire ?

L’avocat de la famille d’Alexia Daval, Me Jean-Marc Florand, a annoncé vendredi vouloir saisir le juge d’instruction pour s’assurer qu’il n’y a aucun lien entre les deux affaires, alors que Jonathann Daval a reconnu avoir étranglé sa femme par « accident », tout en niant avoir tenté de brûler son corps, retrouvé en partie calciné.

« J’espère que l’ADN de cet homme sera prélevé à titre conservatoire afin d’être comparé aux traces éventuellement retrouvées près du corps d’Alexia », avait déclaré Me Randall Schwerdorffer, une semaine avant que son client ne passe aux aveux.

« J’ai toujours cette histoire sous le coude. Le jour où on m’aura dit qu’on aura prélevé son ADN et qu’on me dira qu’il n’a rien à voir, je refermerai cette case », avait pour sa part expliqué mercredi Jean-Marc Florand, l’avocat de la famille de la joggeuse.

Source : Ouest France

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