Maux d’enfant, la covid a tué mon enfance / Dr Poussa / Rejoindre un collectif local / La Culture en lutte

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Préambule

“Je m’habitue au masque, t’as vu maman !” dit-il sur un ton victorieux, les yeux remplis de larmes. Le plus grand plaisir de l’enfant, c’est de faire plaisir à son entourage, et en particulier à ses parents et à sa maîtresse. Il ne comprend pas pourquoi il doit porter un masque mais il sait que s’il n’en porte pas des gens vont mourir. Mourir, il ne comprend pas vraiment ce que ça veut dire, mais il lit dans les yeux de ceux qui le lui affirment, que c’est très très grave, comme traverser la rue sans tenir la main de maman. Comme pousser son petit frère de trois ans pour qu’il tombe et pleure.
Depuis qu’il porte un masque à l’école, il a tout le temps la gorge qui lui gratte. Il se racle la gorge, même à la maison quand il ne porte plus de masque, et ça énerve papa qui ne veut plus entendre parler de toutes ces histoires. “Tu n’as qu’à faire ce qu’on te demande, c’est pas bien sorcier.”
Il a aussi très mal à la tête, et des démangeaisons au menton qui est tout rouge, et le soir quand il rentre, il est fatigué. Il se sent triste. Alors il reste dans sa chambre. Il s’allonge sur son lit et regarde le plafond. Il essaie de penser à des idées joyeuses, mais sans cesse la voix d’un adulte résonne dans ses oreilles : “Relève ton masque. Lave-toi les mains. Écarte-toi, tu es trop près de ton camarade. Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce que tu as dans la main ? Tu veux te moucher ? Tu es malade ?” Parfois la voix de l’adulte est autoritaire et parfois elle est apeurée. Comme s’il était un monstre.
Derrière la porte, ou enfermée dans la salle de bains, maman pleure. Devant lui, elle fait semblant de sourire, d’être heureuse, mais l’enfant ressent son chagrin.
Il pousse un gros soupir et finit par s’assoupir… Dans l’espoir peut-être de ne jamais se réveiller. Comme ça, demain il n’irait plus à l’école, et il ne serait plus un danger pour personne.
“Je n’ai pas attrapé la covid, mais la covid a tué mon enfance.”

Combien de temps encore…

Le président du Conseil Jean-François Delfraissy a indiqué sur le plateau de France Inter le 29 octobre dernier, avoir “consulté son petit-fils de 6,7 ans : “Il m’a dit que c’était possible donc on va regarder ce qu’il se passe”. C’est ainsi qu’a été décidé de faire porter le masque aux enfants à partir de six ans… Une première mesure, suivie d’autres et de protocoles toujours plus contraignants. Comme ces écoles où l’on distribue des jetons pour respirer ou ce nouveau règlement qui impose aux enfants de remettre leurs masques entre chaque plat, à la cantine.Aux dernières nouvelles, on s’apprête à tester massivement les enfants, chose qui ne peut être faite, d’ailleurs, sans votre consentement (nous avons mis à disposition sur le site un avenant à la fiche infirmerie, usez-en).

Alors, certains vous diront que ces mesures ne sont pas justifiées, car les enfants ne sont pas ou peu contaminants. On pourrait aussi vous parler des effets délétères du masque et de toutes ces mesures en général, en prenant appui sur cette étude allemande, dont les résultats sont terrifiants.

Mais ce qu’il ne faut pas oublier surtout, c’est que nous, parents, avons entre nos mains des adultes en devenir. Qui se construisent à travers nous et qui n’ont pas besoin de tout ça. Un enfant a besoin de sécurité, d’amour et de sérénité, tout simplement.

Alors, combien de temps encore allons-nous accepter tout cela ?
 

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