Marre du cul

Par WD

Il faut bien l’avouer, je fais parti de cette dernière génération qui envisageait le rapport femme/homme sous l’égide de l’amour. Ce qui nous intéressait en premier lieu, c’était le rayonnement d’une personne. Nous étions attirés par on savait quoi de merveilleux, de sublime. Chacun de nous était aspiré par une personne pour ce qu’elle était. Le respect de l’autre convoité était absolu. Rien que de penser à cet être fin et délicat, de sa grâce, de son déplacement dans l’espace, nous faisait rêver bien plus puisement qu’un vulgaire émoustillement biologique. Nous étions amoureux, envoûtés par quelque chose d’admirable.

Dans les nouvelles générations, qui n’est pas une vedette pornographique dès 16 ans ? Le rapport entre individus de sexes différents est devenu un concours de performance sexuelle, une volonté de jouir de l’autre sans émotion supérieure, sans volonté de construire une vie commune, sans empathie fondamentale. L’autre n’est là que pour satisfaire nos fantasmes, nos désirs charnels. Quel piètre rapport humain ! C’est la suite logique du consumérisme, de l’exagération de la jouissance individuelle. C’est l’égoïsme porté à son paroxysme.

De nos jours, dans les errements d’identité, on revendique ce que l’on est pas. Dans les cas extrêmes, on change de sexe. La confusion est totale. Certes, l’homosexualité n’est pas nouvelle, mais elle est toujours le signe extérieur du délabrement sociétal, de la fin d’une civilisation. Babylonienne, Grecque, Romaine, toutes les grandes puissances dans leur phase décadente sont passées par ce délitement sociétal.

À présent, compte tenu de notre évolution, de nos capacités techniques, nous passons dans le nihilisme absolu. On se mutile, on se détruit. Outre le fait que le rapport humain n’est plus dans un registre émotionnel pur, nous avons outrepassé toutes les saines règles naturelles. Nous dénions notre genre intrinsèque. Nous nous voulons un autre genre, qui revient en fait au final à s’identifier dans l’un des deux genres primordiaux, homme ou femme. Le reste n’est qu’affabulation. Non satisfaits de ce que la nature nous propose, nous assigne, certains s’inventent des genres. Ils se griment en chiens, en elfes, en du n’importe quoi du moment qu’ils fuient la réalité de ce qu’ils sont. C’est affligeant. Ils sont dans le dénie complet de ce que la nature les a pourvu. Par ailleurs, c’est rejeter ses devoirs envers la nature, envers don ascendance, envers la société. C’est refuser catégoriquement ses responsabilités et ses missions de perpétuer sa lignée, d’éducation et de transmettre le fruit d’une lignée générationnelle.

Nous sommes très loin des sentiments d’antan, de l’émotion mystérieuse qui nous dépasse, de la finesse des flux de l’aura, d’une harmonisation spirituelle, d’un accord vibratoire. Tout se passe au niveau du bas ventre. Même les oiseaux sont devenus supérieurs à nous sur ce registre. À vie, ces descendants des dinosaures sont en couples. Ensembles, ils affrontent les affres de l’existence. C’est dire notre effondrement émotionnel, notre projection dans le cycle de la vie. Nous sommes dans le parjure vital. Nous nous sommes déshumanisés, entièrement prêt à nous transhumaniser, à devenir ce que l’on est pas. C’est la dégénérescence ultime, une sorte de suicide collectif, une fin d’espèce.

Nous savons pertinemment que tout est fait pour détruire la société occidentale. Tout est fait pour instiller dans les esprits la confusion dans tous les segments de notre vie. Le wokisme avec ses connexes : cancel culture, LGBTisme, environnementalisme et toutes les stupidités sociétales sont là pour nous dissoudre. Quel est le but ultime de cette dépravation ? Seul le satanisme répond à ce questionnement.

Le pire, c’est les parents dépourvus d’activité cérébrale qui se prêtent au jeu ou qui ne s’insurgent pas contre la propagande délétère qui évolue dans les écoles. C’est « l’air du temps » ou « il faut suivre l’évolution » ou encore « que pouvons-nous faire ? » ne sont pas des excuses. L’avenir de notre civilisation est en jeu. La cécité, le dénie, la moutonnerie sont des valeurs pour lâches et crétins. Un parent responsable et imbu de sa lignée doit renverser la table de l’éducation nationale qui transmet actuellement ces notions qui immolent les esprits.

Il est grand temps de revenir à des valeurs morales, à des traditions qui ont fait perdurer l’humanité. La promotion actuelle de certaines dérives sociétales doit être combattu au quotidien si on ne veut pas dégénérer complètement. Il en va de la cohérence de notre société multi millénaire.

Source : WD

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