Mali: deux soldats français de l’opération Barkhane tués dans l’explosion d’une mine artisanale, un autre blessé

Mali: deux soldats français de l’opération Barkhane tués dans l’explosion d’une mine artisanale, un autre blessé

OPÉRATION BARKHANE – Deux soldats français ont été tués et un blessé mercredi 21 février au Mali dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule blindé, a annoncé l’Elysée dans un communiqué, confirmant de précédentes informations de source militaire.

« C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires du 1er régiment de spahis de Valence, tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé », souligne le communiqué. Le président français Emmanuel Macron « adresse à leurs familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances » et « tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel » dont la mission « permet de porter des coups sévères à l’ennemi », conclut le communiqué.

La ministre des Armées, Florence Parly a pris la parole à l’Assemblée nationale pour rendre hommage aux militaires français déployés à l’étranger. « Permettez-moi de saluer le courage de tout ceux qui , dans des pays lointains, font rayonner la France au prix de leurs vies », a-t-elle lancé alors que les parlementaires se levaient pour saluer la mémoire des deux militaires tués mercredi.

Quelque 4.000 militaires français sont déployées au Sahel dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane. Ces deux décès portent à douze le nombre de militaires français tués depuis le lancement de Barkhane, à l’été 2014.

Le 12 janvier, trois soldats de Barkhane avaient été blessés, dont un grièvement, lors d’un attentat-suicide à la voiture piégée contre leur convoi entre Ménaka et Indelimane, dans le nord-est du Mali.

Bien que depuis 2013 les groupes liés à Al-Qaïda aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali.

Source : huffingtonpost.fr    

Lire également : Le Monde

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *