Magalie, Carole et Aurélie ont choisi de servir en gendarmerie
Trois parcours différents mais un objectif identique pour trois jeunes femmes : servir la gendarmerie nationale. Rencontre avec des femmes gendarmes.
La brigadier-chef Aurélie Huet, la maréchal des logis chef Carole Langlet, la lieutenante Aurélie Gueffier sont très heureuses d’avoir intégré la gendarmerie et s’épanouissent dans leur métier. Photo Laurent BOLLET
Peloton motorisé, cellule d’identification criminelle, commandant de communautés de brigades, la gendarme adjointe volontaire, brigadier-chef Magalie Huet, 22 ans, la maréchale des logis chef Carole Langlet, 28 ans, et la lieutenante Aurélie Gueffier, 32 ans, ont choisi leur métier par vocation et par passion lorsqu’elles se sont engagées. Exerçant toutes le métier de gendarme, elles ont pourtant des parcours différents.
« Ce n’est pas un problème »
Être femme en gendarmerie ? « Ce n’est pas un problème, expliquent-elles en choeur. Au contraire. Pour Carole Langlet, « cela m’a aidée d’être femme, dirais-je, c’est même un avantage car j’ai pu observer que lors de certaines interventions, cela calme plutôt les esprits ». Pour la lieutenante Aurélie Gueffier, commandante de la communauté de brigades de Saint-Germain-du-Plain, « c’est plutôt le côté commandement qui surprend, car nous ne sommes que deux femmes officiers en région Bourgogne ». Les trois jeunes femmes vivent donc très bien leur difficile métier et l’assument pleinement. Et toutes trois expriment des ambitions pour leur avenir.
Magalie Huet, du haut de ses 22 ans et avec son Bac ES, a réalisé un rêve de gosse avec la gendarmerie. Elle dit avoir trouvé une seconde famille au peloton motorisé de Charnay-lès-Mâcon. « J’espère devenir sous-officier en réussissant le concours », confie-t-elle.
Carole Langlet, 28 ans, est officier de police judiciaire et affectée à la cellule d’identification criminelle et numérique. Elle a un Bac scientifique avec deux années de classes préparatoires en génie biologie et biochimie. « Ce métier m’a toujours intéressée, je le trouvais attirant. Aujourd’hui, je souhaite parfaire ma spécialité et pourquoi pas un jour intégrer l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). » Aurélie Gueffier, 32 ans, a voulu résoudre des enquêtes depuis sa plus tendre enfance ! Elle a fini par choisir le côté militaire de la gendarmerie. Elle gère trois brigades et 25 gendarmes à Saint-Germain-du-Plain. Titulaire d’un master de droit privé, elle est devenue sous-officier en 2009 après l’école de Montluçon avant de réussir le concours d’officier de police judiciaire puis le concours de l’école d’officier à Melun. Affectée en Saône-et-Loire à l’été 2016 à l’issue de sa scolarité, la lieutenante Aurélie Gueffier ambitionne de poursuivre sa carrière en tentant si possible le difficile concours de l’école de guerre afin d’être un jour une femme au grade de… colonel.
Laurent Bollet
Source : le JSL
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