Maëlys. Des scellés finalement détruits dans l’incendie de Grenoble

Une cinquantaine de véhicules ont brûlé dans l'incendie criminel d'un entrepôt de la gendarmerie de Grenoble.

Une cinquantaine de véhicules ont brûlé dans l’incendie criminel d’un entrepôt de la gendarmerie de Grenoble. | Photo AFP.

Après l’incendie de locaux techniques de la gendarmerie de Grenoble, jeudi 21 septembre, il avait été annoncé que les scellés de l’enquête sur la disparition de Maëlys n’avaient pas été concernés par le sinistre. Le Procureur de la République de Grenoble a annoncé ce vendredi que certains scellés concernant l’affaire avaient finalement été détruits. Il s’agirait d’éléments de moindre importance.

Des scellés concernant l’enquête sur la disparition de Maëlys ont brûlé dans l’incendie qui a ravagé des locaux techniques dans la caserne de la gendarmerie de l’Isère à Grenoble dans la nuit de mercredi à jeudi. Cet incendie criminel, revendiqué sur un site anarchiste, a partiellement détruit un garage de la caserne de gendarmerie de Grenoble abritant une cinquantaine de véhicules, tous réduits en cendre.

Le local de la cellule d’investigation criminelle a également été détruit, ainsi que les scellés judiciaires qu’il contenait.

Scellés secondaires

Dans un premier temps, il avait été annoncé que les scellés concernant l’affaire de la disparition de Maëlys étaient en lieu sûr. Ce vendredi, le procureur de la République de Grenoble a confirmé à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes que certains scellés « de moindre importance » avaient cependant été détruits.

Le procureur a précisé : « Ces scellés étaient tout à fait secondaires et ne présentaient pas d’intérêt majeur. Dans ce genre d’enquête, on saisit à peu près tout ». Le parquet a précisé à France 3 qu’aucune affaire d’importance n’était concernée par les destructions.

Le véhicule du suspect, notamment, n’était pas dans l’entrepôt qui a brûlé. L’essentiel des scellés importants dans cette enquête se trouvait dans des laboratoires.

La petite Maëlys, 9 ans, a disparu depuis le 27 août lors d’un mariage, et reste introuvable malgré les multiples fouilles conduites à Pont-de-Beauvoisin (Isère) et ses environs.

De son côté, le principal suspect nie toute implication. Les enquêteurs pointent, eux, plusieurs incohérences dans son témoignage.

Source : Ouest France

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