Ludovic Simon, ancien gendarme au service du rire

Photo (Didier Parsy).

Ecrivain, scénariste, directeur de l’école du rire, et humoriste, le Nordiste Ludovic Simon a déjà connu plusieurs vies. Parmi elles, il y a aussi ce passé de gendarme, dans la protection rapprochée. Entretien.

Photo (Didier Parsy).

De la caserne aux planches de théâtre ! Ludovic Simon est d’ordinaire plutôt habitué à répondre à la presse régionale ou humoristique.

“Mais l’Essor de la Gendarmerie nationale, bien sûr je connais, c’était l’une de mes lectures avant ! “, dit-il d’emblée, histoire de mettre tout le monde à l’aise. Avant de faire rire, il a beaucoup servi. Et quand, au milieu de son premier one-man-show, intitulé Alceste de faire le con  sur la scène du Spotlight à Lille, il consacre une vingtaine de minutes à son passé de gendarme, “les spectateurs ont halluciné !”.

“Dans le spectacle, je me moque de mon parcours, j’explique que j’étais un cancre et ne pensais qu’à faire des pompes et de la musculation à l’école de gendarmerie. La police judiciaire ne m’intéressait pas. C’est un passage court dans le spectacle. Mais on a l’impression que des années-lumière séparent la Gendarmerie et l’humour !”, rigole-t-il.

Une admiration pour les militaires

Hallucinant comme le parcours de Ludovic Simon. Fils de gendarme, et élevé dans le culte de “l’uniforme, du militaire, de la France tout simplement”, il n’a “connu que la caserne” et tout d’abord suivi une trajectoire toute tracée. “C’était tellement naturel de m’engager dans cette voie. Mon père était gendarme, et ma mère, de son côté, vouait aussi une profonde admiration pour l’uniforme et ce qu’il représente. J’ai grandi dans un environnement familial avec beaucoup d’amour et de respect pour les militaires”.

A tel point que Ludovic Simon aidait sa maman à préparer des colis pour les envoyer aux soldats “partout dans le monde où les militaires français étaient engagés. Ma mère leur écrivait même des lettres. Bref, je ne connaissais que la Gendarmerie, son institution, ses valeurs”. Et Ludovic Simon s’y retrouvait parfaitement et n’a pas hésité, à 22 ans, à embrasser une carrière de gendarme.

Dans la protection rapprochée au sein de la GPGA

Formé à Montluçon, il a intégré ensuite l’escadron 15/9  d’Amiens. Puis, il a passé les sélections pour entrer à l’Escadron parachutiste d’intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN), qui appartient aujourd’hui au GIGN, mais a finalement intégré le Groupe protection de la gendarmerie de l’Armement (GPGA) à Paris. Une mission à hautes responsabilités. “On s’occupait de la sécurité et de la protection du délégué général pour l’armement et de la protection des hautes personnalités du Ministère de la Défense rattachées à l’armement” explique-t-il.

Photo (Didier Parsy).

“Cette protection rapprochée s’effectuait….

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