L’Ile-de-France augmente ses subventions à la police/gendarmerie

La région Ile-de-France a voté vendredi une convention avec l'État, qui prévoit notamment la création de commissariats mobiles sur les sites touristiques et une hausse des subventions régionales pour créer ou rénover des commissariat et casernes

La région Ile-de-France a voté vendredi une convention avec l’État, qui prévoit notamment la création de commissariats mobiles sur les sites touristiques et une hausse des subventions régionales pour créer ou rénover des commissariat et casernes de gendarmes.

Cette convention, qui doit être signée avec le ministère de l’Intérieur avant la fin de l’année, fait suite à une précédente convention, qui a permis à la région d’investir en 2016, 5,2 millions d’euros pour la rénovation de 14 commissariats et casernes de gendarmerie (ainsi que l’Institut national de police scientifique).

Avec la nouvelle convention, la hausse du taux de subvention régionale passera de 20% à 40%, jusqu’à 50% lorsque le projet est situé en zone de sécurité prioritaire.

Cette nouvelle convention doit permettre également de financer des commissariats mobiles sur les sites touristiques, afin de « permettre aux touristes de porter plainte plus facilement », a précisé le vice-président en charge de la sécurité Frédéric Péchenard.

Elle prévoit aussi la possibilité d’équiper les forces de la police régionale des transports, en co-finançant l’achat de véhicules, caméras embarquées, caméra-piétons, équipements de protection, etc.

« Vous nous demandez aujourd’hui de vous nommer ministre de l’Intérieur », a ironisé le FN, « opposé à ce que la région se substitue à l’État », tout en votant cette convention, « compte tenu de la menace qui pèse sur la région IDF ».

« Vous faites porter une part de la responsabilité de l’État sur le budget de la région », a aussi regretté le Front de Gauche.

Le Modem a demandé si la région aurait « son mot à dire quant au choix d’implantation de nouveaux commissariats ». « Nous allons pouvoir peser un peu sur les choix de l’État », a répondu M. Péchenard.

L’UDI a de son côté demandé la tenue d’une grande conférence régionale sur la sécurité.

Les écologistes ont insisté sur l’humanisation des conditions de garde à vue et les actions de prévention de la délinquance, tout comme le PS qui a souhaité en vain que la commission sécurité du conseil soit informée tous les trimestres et puisse porter un regard sur les projets financés.

Source : Le Point

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