L’IGPN saisie après la mort d’un braqueur à Marseille, une manifestation anti-police dispersée

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© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT Source: AFP L’hôtel de police de Marseille, 2010 (image d’illustration).
L’IGPN a été saisie à Marseille après qu’un braqueur a été abattu par la police lors d’une course-poursuite. Le lendemain, une manifestation a été organisée devant l’hôtel de police de la ville, rassemblant une soixantaine de personnes. Une soixantaine de jeunes marseillais et de militants politiques ont tenté de s’en prendre à l’hôtel de police de Marseille, le 15 février à 20 heures. Cette action était destinée à réclamer la libération des deux complices d’un jeune braqueur abattu par la brigade anticriminalité lors d’une course-poursuite la veille, le 14 février à la suite d’une attaque visant un magasin Lidl. Deux individus avaient également été placés en garde à vue.
Un braqueur abattu par la police et une manifestation hostile dispersée
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Le Collectif des habitants de la Maison Blanche a déploré sur son compte Facebook : «On nous parle d’un braqueur, nous, on vous parle d’un petit frère du quartier à qui la vie n’a pas fait de cadeau.» Les manifestants massés devant l’hôtel de police ont scandé «assassins» à l’adresse des fonctionnaires présents et ont jeté des pétards, selon le quotidien local, La Provence.
Des renforts policiers sont bientôt venus pour disperser le groupe hostile, notamment des équipages de la Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) et de la Brigade anticriminalité (BAC). L’Inspection générale de la police nationale a été saisie après la course-poursuite qui s’est terminée tragiquement le 14 février et le parquet a déclaré à cet égard : «Dans des conditions que les investigations préciseront, un fonctionnaire de police ouvrait le feu à plusieurs reprises après avoir été lui-même, puis un de ses collègues, mis en joue par un des malfaiteurs armé d’un fusil.» La préfecture de police de Marseille a notamment évoqué l’usage d’un fusil à pompe braqué sur les policiers. A l’issue de cette opération de police, les deux complices du jeune homme ont été interpellés et placés en garde à vue. Les policiers ont mis la main sur plusieurs milliers d’euros et des armes.

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