Lettre à mon fils

styloMon cher fils,

 

Voilà longtemps déjà que tu as quitté tes parents, ce qui est la logique de la vie…

Je sais que tu es un garçon raisonnable, mais je crois devoir te mettre en garde contre l’épidémie qui s’abat sur notre monde… Comme toutes les épidémies, elle sévit durement, mais cette fois-ci, à un niveau qui n’avait jamais été atteint, et même les gens les plus sensés peuvent être sérieusement affectés.

 

Il n’y a pas de vaccin, il n’y a pas de remède, il n’y a pas de thérapie connue, la seule chose à faire est simplement d’attendre qu’elle meure de sa belle mort, et nous délivre de l’absurdité et de l’impensable. Bien sûr, et tu l’as forcément compris, je parle de la folie, cette folie furieuse qui s’est abattue sur notre planète bleue, tellement bleue que nombre d’illuminés veulent la peindre en vert, tellement bleue que des populations entières à la pigmentation assez foncée en profitent pour revendiquer des droits qu’ils ont créés de toutes pièces, sans penser à concevoir, en parallèle, les devoirs qui vont avec.

 

Maintes fois je t’ai mis en garde face aux difficultés de la vie, de la complexité de vivre avec les autres, de supporter leur mauvaise foi, leurs exigences, leurs absurdités, mais aussi parfois apprécier leur sympathie ou leur humanisme, mais vois-tu, un père reste un père, toute sa vie, et parfois, il estime de son devoir de donner « encore un petit-conseil » avant de partir.

 

Garde-toi, mon fils, de ne jamais hurler avec les loups. La folie est une maladie, la plus contagieuse qui soit, et n’oublie jamais de raison garder. Je voudrais aussi te dire que tu n’as aucune – mais alors, strictement aucune – raison de te sentir mal à l’aise, ou hors norme, ou simplement inférieur parce que tu es blanc. Tu es né blanc, et c’est très bien, les blancs ont peut-être fait des erreurs, mais ils ont aussi fait de grandes et bonnes choses, les réduire à leurs erreurs est un non-sens totalement inacceptable. Tu n’as pas, non plus, à rougir du passé de tes ancêtres : tes arrière-grand-pères ont fait Verdun (mon aïeul a été gazé), tes grand-pères ont fait la suivante, ton père a fait la dernière – qui ne fut déclarée comme telle que plusieurs années après, et de tout cela, tu n’es en rien responsable, tu n’as pas de repentance à présenter, tu n’as pas de dette envers qui que ce soit ou quoi que ce soit, ce sont des événements passés, et comme tu le sais, la guerre est engagée par des gens qui ne la font pas, et subie par des gens qui ne la veulent pas . Hélas, si les Hommes sont parfois des génies, il en est aussi qui sont de réelles crapules, de sordides voyous, des criminels à l’occasion. Ne t’excuses jamais pour la passé de tes ancêtres, ils ont fait au mieux, suivant les circonstances, et si parfois ils n’ont pas choisi la bonne solution ou la bonne route, tu n’y es absolument pour rien. Ne donne jamais suite aux obscènes pleutreries de l’esclavage, tu n’y as aucune responsabilité.

 

Tu remarqueras que cette folie du moment atteint des paroxysmes qui auraient pu sembler impensables il y a encore quelques années. Tu as peut-être vu cet article de presse qui montre une illuminée qui pleure en regardant je ne sais quel film, elle pleure en visionnant sa vidéo car il n’y a pas assez de diversité… On reste confondu devant un pareil comportement, et arrivée à cet état, la pauvresse est totalement incurable. Tu auras aussi noté que des voyous, déjà lourdement condamnés – donc pas vraiment des modèles de citoyenneté – se mettent à hurler et à ameuter les foules parce que l’un d’entre-eux a voulu résister quand des personnes autorisées sont venues leur demander des comptes. Respecter la loi est les usages eut été assurément plus simple et les conséquences moins dramatiques.

 

Prends garde aussi à la stratégie simpliste, mais pourtant efficace, qui consiste à se présenter comme victime, ce qui est une façon odieuse de dissimuler sa médiocrité. Ah, il faut les entendre : « Vous me reprochez mon mauvais résultat, parce que je suis une femme « ? Eh non, chère madame, simplement parce que vous êtes nulle… « Vous m’arrêtez parce que je suis noir » ? Eh non mon brave, simplement parce que vous avez commis un acte malhonnête ou illégal… Comme tu l’as certainement remarqué, les médiocres ont toujours l’excuse, à défaut d’avoir du talent, voire simplement un peu de compétence ou d’honnêteté. Prends bien garde de ne jamais donner suite à ce genre de piège, il est redoutable. Si un jour, quelqu’un t’accuse de racisme – invective fort en vogue en ce moment – ne dément jamais, car tu serais obligé de prouver, de démontrer : et tu n’as rien à prouver, contente-toi de dire que tu ne sais pas ce que c’est que le racisme, d’ailleurs, la race n’existe plus, et que, en conséquence, tu n’es pas concerné. Car cela relève de la provocation, et à cela, il ne faut jamais donner la moindre suite.

 

En conséquence, le futur risque d’être assez chaotique, nul ne sait quand la pandémie va se calmer. Bien sûr, il reste l’espoir d’un intervenant énergique qui sifflera la fin de la partie, mais pour l’heure, on n’a pas trop d’idée, et on doit dire que, malheureusement, ce n’est pas gagné…

 

Voilà mon cher fils : soit prudent, reste à l’écart de tous ces imbéciles, aussi stupides que manipulés ou instrumentalisés, et prends bien soin de toi et de ta famille…

 

Ton père qui t’embrasse,

Source : Volontaires Pour la France

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