Les gendarmes d’Evrecy sauvent un jeune homme de la roulette russe

3595295C’est une affaire invraisemblable partie des Etats-Unis qui a trouvé son épilogue en région parisienne grâce à l’intervention de gendarmes du Calvados : le directeur d’un club de tir est intervenu in extremis pour sauver un jeune homme qui était sur le point de se suicider.

L’histoire est digne d’un thriller glaçant, comme les maisons d’édition en publient chaque mois pour un public avide de rebondissements et de frissons. Et d’ailleurs, si les gendarmes eux-même ne l’avaient pas racontée sur leur page Facebook, elle semblerait sortie d’une fiction tant elle en réunit tous les ingrédients : il est question de réseaux sociaux, d’un jeune homme qui veut mettre fin à ses jours en jouant à la roulette russe,  et d’un retraité de la gendarmerie d’Evrecy qui alerte ses anciens collègues après avoir été prévenu par sa fille depuis les Etats-Unis.

Les faits remontent à la fin du mois de mars. Grâce à une efficace coordination entre la gendarmerie d’Evrecy dans le Calvados, celle d’Orgeval dans l’Essonne et le commissariat de Versailles, un directeur de club de tir a pu sauver un jeune homme qui était sur le point de mettre fin à ses jours : « alors qu’il s’apprêtait à nouveau à tenter de percuter une cartouche, le responsable du stand de tir a réussi à déplacer l’arme de la tempe du jeune homme avant qu’un coup ne parte et qu’une balle ne vienne se loger dans l’un des murs du stand de tir. »

La Gendarmerie et la Police sauvent un jeune majeur qui tente de se suicider avec une arme à feu.

Le samedi 24 mars 2018 à 14 heures, un retraité de l’arme sollicite l’intervention de la communauté de brigades d’Evrecy (COB) afin de localiser un jeune homme de 19 ans ayant des tendances suicidaires.

Le retraité vient d’être informé par sa fille qui réside aux ÉTATS UNIS, que son fils Benoît* âgé de 19 ans a eu une conversation au cours de la nuit par les réseaux sociaux avec Romain*, un de ses anciens camarades de classe de collège.

Au cours de la conversation, ce dernier fait part à Benoît de ses intentions de mettre fin à ses jours. Benoît tente de l’en dissuader sans succès. Benoît décide alors de prévenir sa mère qui contactera par la suite son grand-père, habitant dans le Calvados. Ce dernier se présente donc à la COB d’Evrecy.
Son petit fils lui a simplement dit que son ancien copain habitait dans un département d’Ile de France sans plus de précisions.

Les militaires de la COB d’Evrecy interrogent alors les différents fichiers afin de localiser Romain.

Une recherche sur Facebook est entreprise et permet d’obtenir trois profils de Romain. Ces profils ne sont plus actifs depuis 2014, mais il semblerait que Romain résiderait à CRESPIERES dans le 78.

La brigade territoriale autonome d’ORVELAL (BTA) est immédiatement contactée. Le chargé d’accueil de cette unité contacte sans délai la mairie de CRESPIERES afin de découvrir un domicile, Romain résiderait bien à CRESPIERES.

Une patrouille de la BTA d’ORGEVAL est dépêchée sur place et constate qu’à l’adresse donnée par la mairie, il n’y a qu’un pavillon en rénovation.

L’endroit étant une résidence pavillonnaires disposant d’un gardien, les militaires s’adresse à cette personne qui leur communique une nouvelle adresse aux Chesnay (78) et le numéro de téléphone portable de la maman de Romain.

Les gendarmes d’ORGEVAL préviennent le commissariat du CHESNAY pour qu’ils se transportent au domicile de Romain.

Les militaires de la COB D’Evrecy contactent également la maman de Romain et l’informent des faits.
Cette dernière rappelle les gendarmes d’Evrecy a son arrivée à son domicile du CHESNAY pour signaler que son fils est absent et que la police a pris en charge les recherches en déclenchant une géolocalisation du téléphone portable de son fils.

Le 25 mars 2018, à 11 heures 30, la mère de Romain téléphone à la COB d’Evrecy et fait part de sa gratitude vis à vis des forces de l’ordre.

Elle informe les militaires que son fils a été récupéré indemne dans un stand de tir dans l’Essonne.

Il s’apprêtait alors à se suicider avec une arme de poing à barillet. Le responsable du stand de tir a été prévenu de la présence de Romain par le commissariat de VERSAILLES.

Il s’est immédiatement rendu au pas de tir et a vu Romain jouer à la roulette russe.

Alors qu’il s’apprêtait à nouveau à tenter de percuter une cartouche, le responsable du stand de tir a réussi à déplacer l’arme de la tempe du jeune homme avant qu’un coup ne parte et qu’une balle vienne se loger dans l’un des murs du stand de tir.

Une histoire qui se termine bien, une vie sauvée grâce à notre FORCE HUMAINE ainsi qu’aux forces de police.

* Les prénoms ont été changés.

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