Les gendarmes des Yvelines à l’aide des agriculteurs

Le poste à cheval de Saint-Nom-la-Bretèche existe depuis 2011. Gendarmerie Saint-Nom-la-Bretèche.

Un dispositif d’échanges privilégiés avec les agriculteurs est mis en place par la gendarmerie dans 20 communes autour de Maule, Noisy-le-Roi et Orgeval.

Réunis dans la salle du conseil municipal de Feucherolles, les agriculteurs écoutent avec attention Floriane Antégnard, commandante de la compagnie de gendarmerie de Saint-Germain-en-Laye. « Nous nous sommes penchés sur les problèmes de votre quotidien. Nous souhaitons aller dans le concret et trouver des solutions » lance la militaire.

En novembre dernier, une convention de coopération avait été signée afin de prévenir les vols dans les exploitations. Les gendarmes se disent maintenant opérationnels pour aider les agriculteurs. S’il pourrait à terme s’étendre à un territoire plus large, un dispositif provisoire est mis en place sur les 20 communes où interviennent les brigades de Maule, Noisy-le-Roi et Orgeval. Les agriculteurs de cette zone peuvent désormais contacter les gendarmes via une page Facebook dédiée et un numéro de téléphone unique (le 06.89.98.77.71), même si le 17 reste celui à composer en cas d’urgence. Des fiches « contact » ont également été remises aux agriculteurs afin d’identifier précisément les problèmes qu’ils rencontrent sur leurs parcelles.

Feucherolles, le 12 février. Les gendarmes de différentes brigades de la compagnie de Saint-Germain-en-Laye sont venus rencontrer les agriculteurs du territoire. LP/J.D. Outre les vols de fruits et légumes, certains sont exaspérés par les incivilités. « J’aimerais que les dépôts sauvages d’ordures s’arrêtent. Cela bloque les chemins », dénonce ainsi Mathieu Padel, céréalier à Orgeval, qui évoque, également « les passages en 4 x 4, en moto ou en quad » dans ses champs. « Je peux parfois mal réagir », confie-t-il.

Désormais, trois gendarmes du poste à cheval, issus de la Garde républicaine et basés à Saint-Nom-la-Bretêche, peuvent se rendre sur place lorsqu’un fait est signalé. « Cette façon de patrouiller est plus lente, mais elle permet de voir tout ce qui se passe et d’intervenir dans des zones inaccessibles en voiture », explique Marie Malfait, chef-adjointe de ce poste. De par leur ancienneté, ces gendarmes commandés par l’adjudant-chef Jean-Jacques Le Gloanec ont une bonne connaissance du terrain. Disposant déjà de « trois référents du monde agricole » à Maule, à Noisy-le-Roi et à Orgeval, ils ont aussi noué des liens étroits avec l’Office national des forêts et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. « Il y a des gendarmes 24 heures sur 24 dans le secteur », insiste Floriane Antégnard.

Source : Le Parisien

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