Les gendarmes de Reims démantèlent un trafic d’armes international

Les gendarmes ont mis la main sur plusieurs armes de guerre. © Charles-Henry Boudet - France 3 Champagne-Ardenne
© Charles-Henry Boudet – France 3 Champagne-Ardenne Les gendarmes ont mis la main sur plusieurs armes de guerre.
C’est un « joli coup » pour les gendarmes de la section de recherche de Reims.
Quarante-cinq personnes ont été interpellées lundi matin dans le cadre de leur enquête
sur un vaste trafic d’armes international.

Dans un communiqué, la gendarmerie a précisé que ce trafic portait sur plusieurs centaines d’armes de guerre, de munitions et de pièces détachées, en provenance des Balkans et de Slovaquie, depuis 2009.

L’opération s’est déroulée sur plusieurs sites (Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Outre-mer).
Les perquisitions, précise la gendarmerie, étaient toujours en cours en fin de matinée et 38 personnes étaient en garde à vue.

Le 14 février 2012, lors d’une perquisition pour recel de vol chez un homme résidant en Haute-Marne, les gendarmes découvrent une vingtaine d’armes de poing et d’épaule, dont des armes de guerre et des milliers de munitions. Les premières investigations orientent les gendarmes sur une filière slovaque. En raison du volet international de l’enquête et de la sensibilité du dossier,
la Juridiction Inter-Régionale Spécialisée (JIRS) de Nancy est saisie et l’enquête est confiée à la section de recherche de Reims en co-saisine avec le groupement de gendarmerie de Haute-Marne. Une cellule nationale d’enquête « ARMES 52 », basée à Reims, est constituée. Lors de leur enquête, les gendarmes identifient des hommes qui achètent des armes et des pièces d’armement auprès de la même filière et mettent au jour une seconde filière originaire des pays balkaniques. Plusieurs centaines d’armes, dont des
armes de guerre, des munitions et des pièces détachées, ont ainsi transité par ces réseaux depuis 2009.
Parmi les personnes interpellées, figurent des hommes en relation avec le milieu criminel, manifestant ainsi « la porosité entre le milieu des amateurs d’armes et celui du grand banditisme ».

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