Le rapport choc sur le grand malaise des policiers et des gendarmes

Visite du ministre de l interieur dans le Commissariat de police du 14eme arrondissement de Paris

Le commissariat de police du XIVe arrondissement de Paris est concerné par un grand plan de rénovation annoncé par l’État en janvier 2018. Vincent Isore/IP3 PRESS/MAXPPP

EXCLUSIF – Au terme de six mois d’enquête, une commission sénatoriale dévoile «l’état de la sécurité intérieure». Saisissant.

En première ligne face au terrorisme, à la vague migratoire et à une violence exacerbée, policiers et gendarmes seraient au bord de l’implosion. C’est l’édifiant constat que dresse un rapport «choc» d’une commission d’enquête sénatoriale sur «l’état de la sécurité intérieure» et que dévoile Le Figaro. Au terme de six mois d’immersion sur le terrain et d’une quarantaine d’auditions, les parlementaires ont acquis cette conviction: «Si les termes employés peuvent varier (“malaise”, “mal-être”, “perte de sens”, “démotivation” et “découragement”), les forces de sécurité intérieure traversent incontestablement une véritable crise, qui met en péril le bon fonctionnement du service public.» «Il y a un grand danger pour la République de donner l’impression que l’on néglige sa sécurité intérieure, renchérit le sénateur (PS) Michel Boutant, président de la commission d’enquête. Même s’il y a toujours cette passion du métier qui est de défendre la veuve et l’orphelin, nous assistons à un épuisement moral, en particulier dans la police, qui présente un esprit de corps moins soudé que les gendarmes, protégés par leur statut militaire.» Pour provoquer un «électrochoc», le rapport formule 32 propositions qui sont autant de remèdes à des maux que les parlementaires dissèquent en détail.

● Un week-end sur six de repos et un …

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