Le projet de nouvelle gendarmerie en débat

Lors du Conseil municipal de vendredi, les élus se sont réunis pour délibérer sur les propositions suivantes.

Inchangés depuis 2007, les tarifs de participation aux frais de charge du local du relais d’assistantes maternelle et du centre de loisirs passent de 10,50 € à 12 euros le mètre carré.

Le maire a rappelé la mise en place d’une opération d’investissement intitulée « aménagement pour une ville plus accueillante » et a proposé au Conseil de l’autoriser à présenter une demande de subventions au Conseil général, dans le cadre du contrat ville (57 169 euros) ainsi qu’une subvention à la députée Colette Langlade, dans le cadre de sa réserve parlementaire (25 000 euros). La part de la commune s’élève à 147 831 euros. La délibération est approuvée avec cinq abstentions de l’opposition, estimant que le chiffrage de 230 000 euros HT manquait de précision en regard des travaux proposés. Il a été aussi décidé la création d’un poste aux services techniques dans le cadre d’un emploi aidé, à partir du 1er avril.

Dangereux pour les finances

Pour répondre à une demande du préfet de la Dordogne, le Conseil municipal devait se prononcer sur le dossier de la construction d’une nouvelle gendarmerie. Le 31 octobre 2014, le Conseil avait abandonné le projet initié par la municipalité précédente sur le site de Sarceix et proposé la réhabilitation des bâtiments actuels. Ayant pris acte de l’impossibilité signifiée par la direction de la gendarmerie de réaliser cette dernière proposition, les élus ont décidé de suspendre la construction de la nouvelle gendarmerie.

Toutefois, une réflexion sur l’avenir des gendarmes à Thiviers et une recherche d’amélioration de cet accueil sont toujours en cours. L’opposition conteste cette décision, qui, pour elle, est un abandon définitif. De vifs échanges ont alors lieu entre l’adjoint chargé de l’économie, Pierre-Yves Couturier, et Benoît Mouton, défendant le premier projet. Le premier estimant que l’emprunt sur quarante ans prévu par l’ancienne municipalité mettait en danger les finances de la commune.

La décision de suspension du projet a été adoptée avec cinq abstentions. L’annulation définitive des maîtrises d’œuvre et des bureaux d’étude de cette construction, votée là aussi avec cinq abstentions complète l’abandon de la construction. Toutefois, le Conseil ne ferme pas définitivement la porte et le maire précise : « Nous continuons à réfléchir sur l’éventualité d’un autre projet. »

Source : Sud-Ouest

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