Le Pr. Luc Montagnier déclare qu’il ne se fera pas vacciner contre le virus de la grippe A H1N1

Cet article publié sur AGORAVOX date du 23 octobre 2009.

Néanmoins c’est un article très intéressant à lire mais surtout à méditer au vu de ce qui se passe actuellement avec la Covid-19, le vaccin de la grippe dite « classique » que l’on nous propose en cette période de recrudescence grippal et alors que cette grippe dite classique aurait fait très très peu de morts au contraire des années précédentes ou elle totalisait en moyenne entre 13.000 et 15.000 morts chaque année. Il est donc permis de s’interroger de savoir si ce vaccin est nécessaire ou pas, une étude du Pentagone aux USA laissant entendre que ce vaccin augmenterait de 36% les risques de Covid-19…

En ce qui concerne le nombre de décès de la grippe  ( 3 700 décès attribuables à la grippe durant l’épidémie 2019/2020 ), faut-il « remercier » la Covid-19 de nous avoir épargné cette « grippe classique » ???

Avant de vous proposer cet article, vieux de 11 ans maintenant, voyons qui est le Professeur Luc Montagnier :

Luc_Montagnier-press_conference_Dec_06th,_2008-6Luc Montagnier en 2008.

Luc Montagnier, né le à Chabris (Indre), est un biologiste virologue français. Entré au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1960, dont il deviendra plus tard directeur émérite de recherche, il a été professeur à l’Institut Pasteur, où il a dirigé l’unité d’oncologie virale de 1972 à 2000, professeur et directeur du Centre de biologie moléculaire et cellulaire au Queens College de l’université de la ville New York, avant de prendre la direction d’un institut de recherche à l’Université Jiao-tong de Shanghai. Il est membre de plusieurs Académies des sciences et de médecine.

Avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen, il reçoit le Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008, pour la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (sida). Son rôle dans la découverte de ce rétrovirus est cependant discuté.

Depuis la fin des années 2000, il multiplie les prises de positions sans rapport avec les connaissances en biologie et en médecine et dépourvues de tout fondement scientifique. Il défend notamment les théories de la « mémoire de l’eau » de Jacques Benveniste, de la téléportation de l’ADN et prend position contre les vaccins. Les sceptiques disent qu’il est atteint de la « maladie du Nobel » (qui consiste, pour un prix Nobel à se mettre à travailler sur des sujets dans lesquels il n’a aucune compétence ou bien sur des théories pseudo-scientifiques). Ces prises de position l’ont amené à être marginalisé par la communauté scientifique. ( Source : Wikipédia )

Le Pr. Luc Montagnier déclare qu’il ne se fera pas vacciner contre le virus de la grippe A H1N1

vendredi 23 octobre 2009

Dans une interview accordée au quotidien romain « La Repubblica » du samedi 17 octobre 2009, Le Pr. Luc Montagnier, co-inventeur du virus HIV en 1982 et prix Nobel de Médecine 2008 pour cette découverte, déclare qu’il ne se fera pas vacciner contre le virus de la grippe A H1N1.

Dans son édition du samedi 17 octobre 2009, le quotidien romain La Repubblica a consacré plusieurs colonnes à l’interview du PR. Luc Montagnier par le journaliste italien Pietro del Re qui l’interrogeait sur la nouvelle grippe 1 H1N1.
Le Pr. Montagnier compare l’épidémie à un « cyclone dont on ne parvient pas à connaître la trajectoire et savoir où il frappera »
Interrogé sur la dangerosité du virus H1N1, le PR. Montagnier a déclaré que le virus H1N1 n’était pas encore aussi mortel que celui de la grippe espagnole ou que celui de la grippe aviaire (Combien de victimes humaines recensées à ce jour ????), mais que ce nouveau virus était très contagieux bien qu’il ne provoque que des grippes bénignes qui toutefois se révélaient graves dans certains pays en particulier tels que les USA, le Canada ou la Grande-Bretagne.
A la question sur l’origine de cette disparité géographique, le Pr. Montagnier explique cette originalité soit à cause de la pollution chimique rencontrée dans ces pays, soit à cause d’une alimentation pauvre en anti-oxydants des populations de ces pays.
Puis le journaliste demande au Pr. Montagnier s’il à l’intention de se faire vacciner, le lauréat du Prix Nobel répond : « Je n’ai aucune raison de le faire, je suis vieux, d’ailleurs, je n’appartiens à aucun des groupes considérés comme population à risque. Et puis les anciens ont un sorte de mémoire immunitaire qui les protège contre ces types de virus »
Puis s’ensuit un certain nombre de questions sue le virus HIV et la situation actuelle du sida.
A la question « où en est la recherche du le vaccin contre le sida ? » le Pr Montagnier répond que les essais n’ont pas apporté de grands résultats et qu’il préconisait de rechercher plutôt une molécule en mesure d’éliminer totalement l’infection et capable de stimuler la réponse immunitaire des patients que de tenter d’identifier les formes de virus qui résistent aux thérapies.
En conclusion, le journaliste demande :
Récemment, certains ont déclaré que l’humanité du troisième millénaire devra se battre contre des virus toujours plus féroces. Partagez vous ces sombres prévisions ?
« Je crois que nous ne débarrasserons jamais des virus, parce que l’être humain continue à créer les conditions nécessaires à l’apparition de nouvelles épidémies. Regardez ce qui se passe au sud de la planète où la démographie échappe quasiment à tout contrôle et où des mégalopoles se développent en englobant d’immenses poches de pauvreté. Regardons l’Afrique : comment sera-t-il possible d’améliorer l’économie globale de ce continent, donc des conditions sanitaires, s’il est vrai qu’en 2050 on comptera 2 milliard d’habitants ? Voyez les perspectives d’un virus dont l’objectif est de se multiplier le plus rapidement possible. Si nous lui offrons les conditions pour le faire, il continuera à en profiter. »
Cette interview est riche de sous-entendus que chacun interprètera selon ses sensibilités sur la question. Toutefois, il est certain que la guerre contre les virus est loin d’être gagnée.
Vacciner devient aussi dérisoire que de vouloir réaliser un rempart comparable à la muraille de Chine.
Vacciner toujours transforme l’être humain en champs de bataille dévasté et meurtris par le conflit inégal entre la science actuelle et les germes. Dans ce combat les germes auront toujours un tour d’avance sur la science.
Vacciner encore et la victime assurée de ce combat sera celui qui aura accepté de s’offrir en sacrifice sur le champ de bataille.
Source : Agoravox

Répondre à JLG Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *