Le médecin des policiers du Grand Est suspendu pour agressions sexuelles

Le médecin inspecteur régional de la police dans le Grand Est est suspendu de ses fonctions. Il a été placé en garde à vue pour agressions sexuelles sur des jeunes adjointes de sécurité lors de visites médicales. Le parquet de Reims a saisi l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).

Capture d’écran 2019-02-07 à 23.41.27Le médecin est soupçonné d’agressions sexuelles lors des visites médicales (image d’illustration) © Maxppp – Gérard Houin

Grand Est, France

C’est une affaire embarrassante pour la police Zone Est (10 départements). Le médecin inspecteur régional, basé à Metz a été suspendu de ses fonctions et il a été placé en garde à vue ces dernières semaines pour des agressions sexuelles sur des jeunes fonctionnaires. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer.

Des palpations mammaires

Le médecin âgé d’une cinquantaine d’années était chargé d’examiner les policiers accidentés, les blessés en service et faisait passer les visites médicales à Metz. C’est lors de ces visites qu’il aurait dérapé ces derniers mois. Plusieurs adjointes de sécurité ont décrit le même scénario. Lors de la visite d’aptitude physique, obligatoire pour intégrer l’école de police, le docteur aurait pratiqué des palpations mammaires, des caresses des seins « assez longues alors que le médecin n’est pas gynécologue » explique une source policière.

L’IGPN est saisie

Plusieurs adjointes de sécurité ont donc déposé plainte et le parquet de Reims a saisi l’IGPN, la police des polices. Le médecin qui exerçait « depuis plus de 20 ans » à la police a été temporairement suspendu de ses fonctions le temps de l’enquête.

« Un tout puissant, un intouchable »

Ce policier contacté par France Bleu Lorraine n’est pas surpris « depuis au moins huit ans il y avait des doutes sur son compte« . Un autre policier parle de médecin controversé, peu apprécié des fonctionnaires de police, « un tout puissant qui régnait sur la zone Est, un intouchable.« 

Le parquet de Reims « n’infirme pas et ne confirme pas » les informations de France Bleu Lorraine, l’IGPN n’a pas souhaité faire de commentaire.

Source : France Bleu

 

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