Le Japon sortira-t-il de l’axe du mal ?

Par Patrick Ledrappier

Sanae Takaichi

Tsunami politique à Tokyo

   Un véritable tsunami politique vient de secouer Tokyo.

   Contre toute attente, Sanae Takaichi, figure du courant national-conservateur japonais et héritière politique de Shinzō Abe, a remporté l’élection interne du Parti libéral-démocrate (PLD).

   Ce scrutin, organisé selon le système interne du parti – où votent à la fois les membres de la Diète (Parlement) aux côtés des représentants des 47 fédérations préfectorales – a déjoué toutes les prévisions : 149 voix de la Diète et 11 préfectures pour Takaichi, contre 145 voix et 36 préfectures pour Koizumi.

   Ce résultat, qui la place à la tête du PLD, la destine à devenir la première femme Premier ministre du Japon.

Le retour d’un Japon souverainiste réconcilié avec son passé ?

   Issue du sérail d’Abe et fidèle à son mentor assassiné en 2022, Takaichi incarne un tournant historique :  le retour d’un Japon souverainiste déterminé à rompre avec la ligne mondialiste et libérale imposée depuis trois décennies par les démocrates U.S. et les milliardaires adeptes de la dépopulation de la Planète.

   Dépopulation qui passe par la déstructuration sociale et politique des pays dits « riches » grâce au « grand remplacement » des populations originaires par une submersion migratoire venue principalement de pays musulmans.    

   Son élection, inattendue, marque un séisme politique d’ampleur de niveau 7 sur l’échelle japonaise Shindo, ou 9 sur l’échelle de magnitude de moment (Mw) qui n’a pas de limite supérieure (mais les plus grands séismes jamais enregistrés dans le monde sont autour de 9,0 à 9,5 (ex. : Tōhoku 2011, Chili 1960).

Pourquoi l’élection du PLD (Parti libéral-démocrate) désigne presque toujours le Premier ministre du Japon

   Le Japon est une monarchie parlementaire.

   Tous les quatre ans environ, les Japonais votent à l’échelle nationale pour élire les membres de la Diète – l’équivalent du Parlement – en choisissant à la fois un candidat local et/ou une liste de parti.

   Les 465 sièges de la Chambre des représentants sont répartis entre les partis selon leurs scores dans 289 circonscriptions uninominales et 176 sièges à la proportionnelle.

   Le Parlement japonais, appelé Diète nationale, comprend deux chambres : la Chambre des représentants (basse) et la Chambre des conseillers (haute).

   Lorsqu’un Premier ministre doit être désigné, les deux chambres votent séparément ; mais, en cas de désaccord, la décision de la Chambre des représentants prévaut automatiquement.

   En pratique, cette dernière étant presque toujours dominée par le Parti libéral-démocrate (PLD), le président du PLD devient de facto Premier ministre.

   Les sénateurs du PLD, membres de la Chambre des conseillers, participent néanmoins à l’élection interne du parti au même titre que les députés : ils figurent parmi les 382 parlementaires du PLD habilités à voter pour désigner leur chef.

   Depuis 1955, cette majorité appartient presque sans interruption au PLD, formation issue de la fusion de deux partis de droite.

   En cas de crise interne ou de remise en cause du Premier ministre en exercice, une élection interne au PLD est organisée : son vainqueur devient automatiquement Premier ministre (comme Sanae Takaichi, élue le 4 octobre 2025) ou est reconduit dans ses fonctions (ce qui n’a pas été le cas de Koizumi à la même date).

   Un système de vote à deux niveaux

   L’élection du chef du Parti libéral-démocrate se déroule à un seul tour si un candidat obtient la majorité absolue du collège électoral unique, composé de 382 parlementaires (députés et sénateurs du PLD) et de 382 délégués issus des 47 fédérations préfectorales du parti.

   Si aucun candidat n’atteint la majorité, un second tour est organisé.

   À ce stade, les voix sont pondérées en faveur des parlementaires, et le vainqueur est désigné non pas selon le nombre absolu de voix obtenues, mais selon le poids électoral total résultant de cette pondération.

   Les 382 membres de la Diète conservent chacun une voix personnelle, tandis que les 47 fédérations régionales ne disposent que d’une voix chacune, quel que soit leur nombre d’adhérents.

   Ainsi, les parlementaires représentent environ 89 % du poids total des suffrages, contre 11 % pour les fédérations préfectorales.

   Dans ces conditions, Sanae Takaichi, qui comptait 149 parlementaires contre 145 pour Koizumi, et 36 préfectures contre 11, a obtenu un score pondéré estimé à environ 54 % des suffrages totaux, contre 46 % pour Koizumi.

   Autrement dit, quatre voix d’avance parmi les parlementaires, dans un bloc qui pèse près de neuf fois plus lourd que celui des préfectures, suffisaient à consolider sa victoire.

   Ce mécanisme explique comment Sanae Takaichi a pu l’emporter largement sur Koizumi, grâce à son avance étroite chez les parlementaires et massive dans les votes régionaux (36 préfectures contre 11).

   Le PLD domine ces élections depuis 1955

   Depuis la fusion de deux partis de droite en 1955, le Parti libéral-démocrate (PLD) a remporté presque toutes les législatives et il gouverne presque sans interruption depuis 70 ans pendant lesquels il a renforcé ses structures locales et la stabilité de son financement.

   Il contrôle aujourd’hui plus de la moitié des 465 sièges de la Chambre basse. C’est cette majorité parlementaire qui lui permet d’imposer son chef de parti comme Premier ministre.

   Les raisons historiques de cette pondération

   Entre 1972 et 1993, le Japon a connu huit Premiers ministres successifs, plusieurs ayant dû démissionner à la suite de luttes de factions internes et de scandales politico-financiers (notamment Lockheed en 1976 et Recruit en 1988).

   Ces crises ont montré qu’un président du PLD trop dépendant du vote des fédérations locales pouvait se retrouver sans majorité stable au Parlement, rendant la gouvernance difficile.

   Pour éviter qu’un dirigeant élu par la base du parti mais minoritaire à la Diète ne puisse gouverner efficacement, la direction du PLD a renforcé le poids des élus nationaux au second tour de l’élection interne.

   Ce mécanisme, conçu pour garantir la cohérence entre le chef du parti et la majorité parlementaire, a été maintenu après la défaite du PLD en 1993 – sa première depuis 1955 – afin de consolider la stabilité gouvernementale lors de son retour au pouvoir dès 1994, puis de son rétablissement complet en 1996.

   Hormis une brève parenthèse entre 2009 et 2012, durant laquelle le pouvoir fut exercé par le Parti démocrate du Japon (PDJ), le PLD a depuis conservé sans interruption la direction du gouvernement.

   Contre qui et avec quel programme Sanae Takaichi a-t-elle gagné ?

   L’élection interne du PLD a été provoquée à la suite d’une crise de leadership consécutive à la démission du Premier ministre Shigeru Ishiba, ce qui a provoqué les élections au sein du parti où deux candidats s’affrontaient : Shinjiro Koizumi, et Sanae Takaichi.

Cette démission a été provoquée par une série de scandales de financement politique (notamment les affaires de dons illégaux impliquant plusieurs membres de son cabinet et la dissimulation de fonds électoraux en provenance de grands groupes industriels liés à la filière énergétique), ainsi que par l’effondrement de sa popularité après la récession de 2024.

   Shigeru Ishiba, Premier ministre depuis le 1er octobre 2024 incarnait le courant « psychopathes de Davos » du PLD

   Sa politique énergétique reposait sur celle voulue par les psychopathes de Davos (cette même politique qui détruit la France) centrée sur la réduction des émissions industrielles de carbone, la transition énergétique vers l’hydrogène et les énergies renouvelables, ainsi que sur la promotion d’accords climatiques internationaux conformes aux prescriptions de l’Agenda 2030.

   Il prônait en parallèle un resserrement de la coopération économique avec les États-Unis de Joe Biden, notamment par l’intégration du Japon dans les nouveaux partenariats commerciaux du bloc atlantiste et dans les chaînes d’approvisionnement américaines en semi-conducteurs.

   Le C19, ce piège des mondialonazis : la fermeté souverainiste isolée de Takaichi contre le laxisme gouvernemental d’alors, aurait-elle forgé son triomphe de 2025 ?

   Durant la fausse pandémie de C19, en s’imposant comme de fervents partisans des politiques d’états d’urgence, du port du masque et de la campagne nationale d’injections à ARNm, les premiers ministres Yoshihide Suga (du 16 septembre 2020 au 4 octobre 2021) et Fumio Kishida (du 4 octobre 2021 au 1er octobre 2024) étaient les porte-voix zélés de la doxa sanitaire du C19, estampillée OMS-Bill Gates-Pfizer & Co.

   Ils encourageaient une coopération étroite du Japon avec l’OMS et les grands laboratoires étrangers – en particulier Pfizer – afin de garantir l’approvisionnement du pays en doses de produits à ARNm.

   Cette position les a placés en opposition directe avec les courants souverainistes du PLD, qui réclamaient une indépendance scientifique et une transparence totale sur les contrats conclus avec les fabricants – demandes qui, comme dans l’Union européenne, furent systématiquement refusées.

   À rebours de cette ligne “Davos, Bill et Pfizer avant tout”, Sanae Takaichi adopta une position radicalement opposée durant la même période, fondée sur la souveraineté scientifique, la prudence sanitaire et la transparence gouvernementale.

À la même époque, Sanae Takaichi s’est distinguée au sein du PLD par une attitude ferme et isolée face aux politiques sanitaires du C19 : seule à plaider pour un « hard lockdown » (« Confinement strict ») occidental contre la vague delta de 2021, elle critiquait le laxisme gouvernemental comme fondé sur des données incomplètes et une communication trop rassurante, loin d’une vraie défense nationale.

   Toutefois, son appel à un « confinement strict » en septembre 2021 ne semble pas avoir été une capitulation aux psychopathes de Davos (qui prônent une gouvernance globale uniforme, avec des protocoles OMS imposés d’en haut), mais au contraire un cri pour une défense nationale musclée et japonaise, isolée au PLD.

   Face à la vague delta, elle accusait le gouvernement de laxisme culturel (trop « soft » qui exposaient la population).

   Au sujet des produits à ARNm de Pfizer & Co, elle a remis en cause leur opacité et plaidé pour une indépendance japonaise, s’opposant à toute soumission aveugle aux protocoles étrangers, sans pour autant rejeter les injections à ARNm – mais en exigeant des enquêtes scientifiques et parlementaires propres au Japon, indépendamment des recommandations de l’OMS et des laboratoires étrangers.

   Première femme qui pourrait être nommée Premier ministre au Japon

   L’élection de Sanae Takaichi à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD) ouvre une perspective inédite dans l’histoire politique japonaise : celle de voir, pour la première fois, une femme accéder au poste de Premier ministre.

   Depuis la création du PLD en 1955, aucune femme n’avait jamais dirigé le parti ni occupé la fonction suprême du gouvernement, bien que certaines aient, ponctuellement, accédé à des postes ministériels.

   La vie politique japonaise demeure l’une des plus fermées aux femmes du monde développé : en 2025, les femmes ne représentent encore qu’environ 10 % des membres de la Diète.

La victoire de Takaichi constitue donc un tournant symbolique majeur, non seulement pour les femmes du Japon, mais aussi pour un parti longtemps identifié à la tradition et à la domination masculine.

   Son accession au pouvoir marquerait une double rupture : sociologique, en brisant un plafond de verre séculaire, et idéologique, en incarnant une femme attachée au conservatisme, au patriotisme et au rejet du mondialisme – là où, ailleurs, les figures féminines de premier plan s’inscrivent généralement dans la gauche dite « libérale » ou « progressiste » (alors que cette gauche n’a rien ni de libéral, ni de progressiste en fait).

   Rien ne laissait présager la victoire de Sanae Takaichi

Les observateurs politiques et les médias japonais donnaient Shinjiro Koizumi largement favori, soutenu par l’appareil du PLD, les milieux économiques et les réseaux d’influence internationaux.

   Takaichi, marginalisée dans son propre camp et isolée au début de la campagne, a pourtant su fédérer autour d’elle une coalition inattendue de parlementaires conservateurs, de militants souverainistes et d’électeurs lassés de la soumission du Japon aux institutions de Davos et de Washington.

   Son élection – à l’image de celle de Donald Trump en 2016 – a pris la forme d’un séisme politique, révélant le fossé croissant entre la base nationale du parti et ses élites technocratiques alignées sur la gouvernance mondiale.

   Elle marque aussi le retour en force du courant national-patriotique que Shinzō Abe avait patiemment consolidé au sein du PLD avant son assassinat.

Sa victoire, arrachée contre l’appareil du parti et les puissants réseaux qui lui étaient hostiles, constitue un signe d’espoir pour tous ceux qui s’opposent au wokisme et à l’Agenda 2030.

   Biographie de Sanae Takaichi

   Née le 7 mars 1961 à Nara, ancienne capitale impériale du Japon, Sanae Takaichi grandit dans une famille de la classe moyenne : son père, Keiji Takaichi, fut d’abord officier de police avant de créer une petite entreprise de matériel électronique, tandis que sa mère, Yoshiko, enseignait la musique.

   Diplômée en administration des affaires de l’Université Kobe (Business Administration) à la Faculté d’Économie et de Gestion de l’Université Kobe, elle poursuit ses études à l’Université de l’Illinois, où, en 1990, elle travaille brièvement comme chercheuse législative au Congrès américain auprès d’un représentant démocrate.

   De retour au Japon, elle rejoint le Parti libéral-démocrate (PLD) au début des années 1990 et s’impose dans un milieu quasi exclusivement masculin.

   Proche de Shinzō Abe, dont elle devient la protégée politique, elle incarne la droite national-conservatrice du parti : défense de la souveraineté japonaise, révision de la Constitution pacifiste, promotion des valeurs familiales et renforcement des capacités militaires.

   Membre influente de Nippon Kaigi, principale organisation nationaliste du pays, elle partage ses objectifs : revalorisation du rôle de l’empereur, défense de la famille traditionnelle et affirmation du Japon face aux institutions internationales.

   Ses partisans la présentent aujourd’hui comme une dissidente souverainiste au sein de ce réseau.

   Guitariste passionnée, Takaichi joue encore de la guitare électrique – un contraste inattendu avec la rigueur de son image publique.

   Son passage au Forum Économique Mondial du sinistre Schwab

En 2008, Sanae Takaichi fut sélectionnée par le Forum économique mondial (WEF) du sinistre Klaus Schwab parmi les « Young Global Leaders » (« Jeunes leaders mondiaux »), un programme conçu pour repérer et former de futurs dirigeants acquis aux principes de la gouvernance mondiale et à l’Agenda 2030.

   Si cette nomination lui valut à l’époque un certain prestige, elle s’en est depuis clairement démarquée, précisant qu’elle n’y avait participé qu’à titre d’observatrice et qu’elle n’adhérait en rien aux orientations mondialistes du WEF.

   Ses prises de position souverainistes, son rejet des institutions globales et son attachement à la souveraineté scientifique du Japon en font aujourd’hui une figure dissidente au sein de ce réseau d’influence, plutôt qu’une ambassadrice des psychopathes de Davos.

Nippon Kaigi

   Fondée en 1997, Nippon Kaigi (Conférence du Japon) est la principale organisation nationaliste et conservatrice du pays.

   Elle regroupe des responsables politiques, des chefs d’entreprise et des figures religieuses shintoïstes attachés à la restauration des valeurs traditionnelles japonaises.

   Son programme repose sur quatre piliers :

   – Révision de la Constitution pacifiste de 1947, jugée imposée par les États-Unis ;

   – Renforcement du rôle de l’empereur comme symbole spirituel et culturel ;

   – Promotion de la famille traditionnelle et rejet du mariage homosexuel ;

   – Patriotisme éducatif, par la réintroduction de l’histoire nationale dans les programmes scolaires.

   Comptant plus de 40 000 membres et un fort ancrage parlementaire (près de la moitié des députés du PLD y sont affiliés), Nippon Kaigi exerce une influence considérable sur la droite japonaise.

   Sanae Takaichi y incarne la branche la plus rigoureuse : souverainiste, attachée à la mémoire nationale et à l’indépendance stratégique du Japon face aux institutions globalistes.

   Ses positions politiques et économiques

   Sur le plan économique, Sanae Takaichi revendique l’héritage des « Abenomics », la politique mise en œuvre par Shinzō Abe entre 2012 et 2020, fondée sur la relance de l’investissement public, l’assouplissement monétaire et le soutien massif à l’emploi industriel – une forme de keynésianisme à la japonaise.

   Elle en reprend les grands principes tout en y intégrant une dimension souverainiste, visant à réduire la dépendance du Japon à l’égard de la Chine et des grandes multinationales étrangères.

   Elle plaide pour un contrôle renforcé des investissements chinois, une protection accrue des technologies stratégiques et une politique d’innovation nationale soutenant les entreprises japonaises indépendantes.

   Son projet fiscal repose sur une réforme radicale : l’instauration d’un impôt forfaitaire unique de 10 % sur le revenu, en remplacement des tranches progressives actuelles (de 5 % à 45 %).

   Elle propose d’y adjoindre un crédit d’impôt sur le revenu gagné pour compenser les bas salaires et soutenir les familles avec enfants.

   Ce système, selon elle, permettrait de récompenser l’effort de travail tout en simplifiant la fiscalité et en élargissant la base de l’imposition.

   Enfin, fidèle à la vision d’Abe, Takaichi soutient le développement des grandes infrastructures nationales, comme le « Hokuriku Shinkansen », symbole de la relance industrielle et de la cohésion territoriale du Japon (encore cette forme de keynésianisme à la japonaise).

   Mais elle y ajoute une orientation claire : celle d’un patriotisme économique, où chaque yen investi doit renforcer la souveraineté nationale plutôt que servir la mondialisation.

   Elle souhaite également relocaliser des pans entiers de la production industrielle, en particulier dans les secteurs sensibles (semi-conducteurs, technologies de défense, énergie), et stimuler l’innovation nationale par des incitations fiscales, des fonds publics de soutien à la R&D, et une meilleure synergie entre universités, PME technologiques et État.

   Réussira-t-elle un revirement à 180° de la politique actuelle pro-OMS, pro-Davos et pro-immigration ?

   Sanae Takaichi a annoncé vouloir remettre à plat les engagements internationaux du Japon pris sous l’influence des mondialonazis et du clan Biden aux États-Unis : réévaluation des accords sanitaires signés avec l’OMS, audit des contrats passés avec les laboratoires étrangers pendant la crise du C19, et retrait progressif des dispositifs liés à l’Agenda 2030.

   En matière migratoire, elle prône un durcissement des conditions d’entrée sur le territoire et un recentrage des politiques sociales sur les citoyens japonais. Elle s’oppose à toute forme de régularisation massive et défend la nécessité d’un contrôle strict des frontières pour préserver l’identité culturelle et la cohésion nationale.

   Sa politique étrangère vise également un rééquilibrage stratégique : refus des ingérences économiques de Davos, renforcement des alliances asiatiques, et relance d’un partenariat équilibré avec les États-Unis – débarrassé de la soumission unilatérale à l’agenda de la Maison-Blanche.

   Avec Sanae Takaichi, il en sera fini de l’autoflagellation au nom des drames d’une autre époque

   En dehors du programme politique qu’elle devra négocier avec les représentants des partis de la coalition qu’elle doit former pour gouverner, ce qui semble avoir le plus d’importance dans la nomination de Sanae Takaichi au poste de Premier ministre du Japon, c’est qu’elle affirme que l’autoflagellation des Japonais au sujet des atrocités commises par des Japonais à une autre époque – et dont aucun Japonais vivant actuellement ne porte la moindre responsabilité – doit cesser. 

   Son rejet du grand remplacement, une inspiration pour la France et les États-Unis ?

   Ne serait-il pas temps que la France et les États-Unis fassent de même au sujet de la colonisation, de l’esclavage et de l’Holocauste – des atrocités historiques utilisées en permanence pour nous matraquer et nous culpabiliser à longueur de journée dans les médias subventionnés ?

   Les crimes du passé ne servent-ils pas à culpabiliser l’Occident et le Japon, et à empêcher leurs peuples de souche d’être fiers de leur patrimoine, de leur culture et des aspects positifs de leur histoire ?

   Au nom de quoi devrions-nous nous faire pardonner des atrocités et des crimes que nous n’avons pas commis ?

   Pourquoi devrions-nous porter la culpabilité d’atrocités que nous n’avons pas commises – alors même que celles perpétrées par les arabo-musulmans sont systématiquement passées sous silence ?

   Pourquoi cette sélectivité mémorielle qui nous interdit d’évoquer, par exemple, les crimes commis pendant plus de mille ans par les conquêtes arabo-musulmanes : l’esclavagisme – aussi bien d’Africains que d’Européens – accompagné de la castration des hommes, la prostitution organisée des femmes blanches, ou encore la colonisation du Maghreb, de la Sicile, du sud de la France, de l’Espagne et du Portugal (pendant plus de 700 ans) ?

   Pour notre survie, leur propagande culpabilisatrice ne doit-elle pas cesser dans les écoles ?

   En fait, en Occident comme au Japon, la gauche mondialonazie et islamogauchiste, associée à ce qui subsiste des partis communistes, n’inculquerait-elle pas aux enfants, dès la maternelle, des récits biaisés les culpabilisant pour des atrocités et des crimes passés pour lesquels ils n’ont absolument rien à voir, tout en passant sous silence les crimes commis par les conquêtes arabo-musulmanes (1) dès le VIIIᵉ siècle ?

   Cette propagande éducative et émotionnelle, ne serait-elle pas un véritable rituel d’humiliation et de culpabilisation, et n’aurait-elle pas pour seul but de les obliger – et nous avec – à accepter le grand remplacement des populations afin de faciliter le programme de l’Agenda 2030 et son slogan « Vous n’aurez rien, mais vous serez heureux » ?

Patrick Ledrappier

Président co-fondateur

Libre Consentement Éclairé

Note 1. Les expressions employées dans cet article, notamment « mondialonazis », « islamogauchistes » ou « crimes des conquêtes arabo-musulmanes », relèvent d’un choix lexical assumé. Elles visent à désigner des courants idéologiques, des dynamiques historiques ou des structures de pouvoir, et non des individus ou des groupes en raison de leur origine, de leur religion ou de leur identité. Ce texte s’inscrit dans un cadre critique et polémique, destiné à susciter la réflexion sur les mécanismes de domination symbolique, de réécriture du passé et de culpabilisation des peuples. L’auteur revendique son droit à nommer, interroger et dénoncer, dans le respect des lois et des faits historiques.
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