Le global journalistique

Par WD

Lorsque nous consultons la charte de Munich et que nous regardons la production journalistique, la nausée intellectuelle nous gagne. L’objectivité n’est plus de mise et le point 8 (1) de la charte est entièrement jeté aux orties. Cependant les journalistes ont une porte de sortie pour justifier leur comportement frauduleux. Elle est dans le point 9 (2). Ainsi le tempo est donné par la ligne rédactionnelle qui est aux ordres du propriétaire du support médiatique. Comme tous les possesseurs des médias sont des membres de l’oligarchie mondiale, l’affaire est entendue. Propagande mondialiste, publicité globaliste, apologie du monde anglo-américain, éloge Davosienne, rien en dehors du dogme atlantiste n’est abordé. Seule la voix du maître est évoquée.

Être en désaccord avec la ligne rédactionnelle signifie pour le journaliste probe la porte de sortie avec l’impossibilité d’un poste ailleurs dans une rédaction « concurrente » car le milieu est clos. Le journaliste est professionnellement mort s’il est affublé de l’étiquette « Impartialité ». Ses homologues moins frileux le fuient comme la peste. Honneur et moralité ne sont pas les deux qualités principales de ce corps de métier actuel.

De l’autre côté de la barrière, le consommateur d’information. Baignant dans un univers où tout est galvaudé, de piètre qualité, du moindre coût, il est incapable d’apprécier la juste valeur de la production journalistique. Il n’a ni les armes ni les références pour jauger pertinemment un événement mis en avant par les journalistes aficionados de l’AFP. N’oublions pas que le badaud de l’information sort des griffes de l’enseignement national, soit le premier formatage sociétal où les professeurs ne sont que des répétiteurs zélés de la doxa. Il est dépourvu d’outils pour mesurer la pertinence et la sapience d’un discours journalistique. Il ingurgite telle une oie le salmigondis journalistique à but décérébrant.

Il y a aussi les réfractaires qui ne s’en laissent pas conter des légendes urbaines des journaleux. Les harangues permanentes des prêtres Schwabiens glissent sur eux telle l’eau sur un sabot de Vénus. Ils cherchent les troublions qui renforcent leurs propres convictions avec un menu plus fin et savant. Ils vont ailleurs chercher les informations, les analyses et les pertinences. Ils ont jeté leur dévolu sur ce qu’offre de mieux internet dans la dimension mondiale où la documentation et les sources sont les bases de la réflexion. Ce phénomène est d’ailleurs attaqué par les fourbes type Cohn-Bendit. Ils se plaignent de certains « influenceurs » les accusant de « désinformateurs » pour ne pas dire « déformateurs ». Ils diffament les réseaux sociaux après une censure sauvage. Ils essaient de les discrétiser en leur collant l’écriteau « fausse rumeur » ou « nouvelle erronée » ou encore de « fléau sociétal ». En un mot, c’est la guerre de l’information.

Les journalistes immergés dans cette corruption intellectuelle, alimentée pécuniairement par le globalisme, font appel à des intervenants « extérieurs » pour renforcer leurs diatribes. Suivant le thème abordé, ils « interrogent » tel « spécialiste » type Karine Lacombe sans mettre en avant leur soumission à tel lobby ou leur intérêt connexe. On est dans la propagande la plus pure quitte à présenter des « gamelins » qui sont légions dans les médias surtout télévisés. De la médecine à la crise Ukrainienne en passant par l’environnement, tous les agents Davosiens passent à la revue triomphale devant un public crédule. L’audimat mesure le plein succès ou non de la grande messe globaliste. Le cas échéant, le médiamat renforce ou corrige le tir pour mieux pénétrer les esprits. L’hypnose ne fait pas mieux.

Ainsi le grand public reste bouche bée en attendant l’inévitable immense gifle qui arrive. La propagande est une chose, la réalité une autre. Lorsqu’elle va s’abattre sur les joues tendres des ingénus, elle va faire très mal. Elle est imminente. On voit déjà son départ et sa trajectoire. On sait aussi qui va la prendre. Pour autant, ceux qui vont se retrouver les quatre fers en l’air sous la puissance de l’impact ne comprendront pas pourquoi ils ont pris une telle calotte. Ils resterons hébétés. Ils n’assimileront pas les causes et les raisons du geste correctif. Ils resteront interdits comme d’habitude. On se demande quelle salade flétrie va leur vendre ce journalisme frelaté après le cataclysme mathématiquement inévitable. Qui survivra verra. Espérons que dans le changement de paradigme mondial qui s’opère devant nos yeux avides d’un merveilleux cadeau de Noël, l’infâme « camp du bien » occidental s’effondrera définitivement pour le plus grand bien de l’humanité. Ainsi, il est probable que le métier de journaliste changera de ton, de discours et d’objectif. L’objectivité sera certainement remis sur son piédestal.

1)- Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte des annonceurs.

2)- Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

WD

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