Le forcené qui a tué trois gendarmes mercredi 22 décembre dans le Puy-de-Dôme avait été aspirant lieutenant à Limoges

93256839_10221837655788243_859742918108250112_oL’homme qui a tué trois gendarmes et blessé un quatrième mercredi 22 décembre dans le hameau de « Cros » sur la commune de Saint-just dans le Puy-de-Dôme était passé par le 15e régiment du Train de Limoges.

Un militaire qui faisait ses classe sous son commandement témoigne dans le journal La Montagne. En écoutant la radio le matin, il entend le nom du forcené: « Frédérik Limol » immédiatement il se rappelle de lui. Car sa rencontre l’a marquée même si cela fait 25 ans qu’il ne l’a pas revue. Et cela ne lui réveille pas de bons souvenirs. Il raconte.

C’était en août 1995, à Limoges, à la caserne Marceau. « Je faisais mes classes au 15e régiment de Train. Appelé du contingent, comme on dit, se remémore Xavier. Frédérik Limol était mon chef de peloton. Il était lieutenant aspirant. Il était très antipathique, c’est le moins que l’on puisse dire. Toujours dans la brimade, à montrer qu’il était le chef ».

le militaire se souvient d’un trait caractéristique de son ancien chef de peloton. « Il était très à cheval pour tout ce qui concerne les armes : la sécurité notamment, c’est normal, mais aussi le nettoyage… Cela n’allait jamais. Pour lui, l’arme n’était jamais assez propre. Dans ce domaine-là, il faisait vraiment valoir son autorité. »

 « Je me souviens très bien de son visage. Il était originaire des Antilles. Je m’en souviens d’autant plus qu’on avait exactement le même âge. À la caserne, on essayait de créer un lien. Il y avait des instructeurs dans leur rôle pendant les missions mais qui, pendant les moments de détente, venaient boire un coup ou discuter avec nous. Lui, c’était impossible. Il était intransigeant et ne faisait rien pour attirer la sympathie. Il n’était pas du tout chaleureux, voire même à la limite du respect. Dans mon souvenir, il est resté un an à la caserne Marceau. »
« Quand j’ai entendu la nouvelle, cela m’a fait froid dans le dos », commente-t-il dans le journal La Montagne.

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