Landerneau. Gendarmes et collégiens tissent des liens citoyens

Photo Yann Le Gall / Le Télégramme

Photo Yann Le Gall / Le Télégramme

Ce vendredi, la gendarmerie a rencontré 180 collégiens de Landerneau. S’il y a un aspect recrutement à ce type d’opérations, il s’agit avant tout de créer des liens citoyens avec les jeunes.

Le rendez-vous est désormais ancré dans leurs emplois du temps respectifs. Pour la troisième année, le gendarmes de Landerneau ont ouvert leurs portes à 180 collégiens de Mescoat et de Saint-Sébastien, ce vendredi matin. Aux élèves de quatrième précisément, parvenant à un âge où les tentations déviantes surgissent mais aussi une conscience citoyenne.

S’inscrivant dans le cadre des rencontres de la sécurité, ces portes ouvertes à la gendarmerie de Landerneau ont posté les militaires à la manoeuvre dans plusieurs ateliers (prévention addictologie, sécurité routière, police scientifique, techniques d’intervention, technique cynophile avec la participation convaincante de la brigade spécialisée de Châteaulin). Sans oublier la séance d’essayage d’équipement d’intervention avec les gendarmes du Psig. Ni le stand de promotion des métiers de la gendarmerie qui balise le cursus à suivre pour les jeunes emballés par ce premier contact.

Opération de recrutement mais pas seulement

Le chef d’escadron Yann Marchal, commandant de la gendarmerie de Landerneau, assume sans souci l’aspect recrutement de cette opération. Mais il s’agit avant tout de créer des liens avec une population de jeunes qu’ils pourraient croiser dans la rue. Les gendarmes de Landerneau iront à leur tour dans les établissements scolaires de leur secteur pour les renforcer.

De passage, ce vendredi matin, sur les ateliers, Ivan Bouchier, sous-préfet de Brest, approuve cette méthode de proximité : « Il y a quelques années, on n’envisageait pas de voir des gendarmes dans les écoles. Et pourtant, elle favorise le lien entre la Nation, le citoyen et les forces de sécurité. Ces rencontres impliquent aussi les participations des policiers, des pompiers, de la sécurité civile, de la SNSM… Il faut que nos concitoyens adoptent la culture de la sécurité », encourage le représentant de l’état, faisant référence à la sécurité routière, à la prévention contre les drogues, à la cybercriminalité mais aussi – comment l’oublier ? – au terrorisme.

« Il y a une réflexion à mener pour acquérir les réflexes de sécurité, les capacités de réaction sans céder à la panique. Pour que tout le monde améliore son niveau de réactivité » Les quatrièmes de Landerneau ont, semble-t-il, bien compris la leçon.

Source : Le Télégramme

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