L’ancienne gendarmerie vendue à la commune

V314859B-10692589Le terrain de l’ancienne brigade de gendarmerie sera rasé et devrait laisser place à un parking et un petit lotissement.

La commune et le conseil départemental ont trouvé un terrain d’entente sur l’ancienne brigade de gendarmerie. Elle est vendue 50 000 € à la commune.

L’annonce est tombée via un communiqué de presse du conseil départemental. L’ancienne brigade de gendarmerie d’Écouché a été vendue par le conseil départemental à la commune. Une décision qui intervient après « plusieurs mois de réflexion et de négociations ».

La brigade est fermée depuis juillet 2016 et la réorganisation territoriale de la gendarmerie. Depuis, le site de plus de 6 000 m2 est à l’abandon. Le conseil départemental, propriétaire des lieux, avait proposé le bâtiment pour 60 000 €. Une somme rejetée par le conseil municipal d’Écouché-les-Vallées. « Nous souhaitons l’acheter pour déconstruire, rappelle Jean-Pierre Latron, maire. Notre offre c’est 50 000 €, point. » Une offre acceptée par le Département : « Seule la commune d’Écouché-les-Vallées s’est dite intéressée par le site, explique le conseil départemental, mais uniquement par le terrain nu. D’où les négociations engagées avec le Département, en prenant en compte les coûts de démolition du bâti et de viabilisation de l’emprise foncière, en fonction d’un projet communal visant à construire sur le site huit pavillons de centre-bourg. »

Jeudi, le maire n’avait pas encore été informé officiellement de la décision du conseil départemental mais a salué « une bonne nouvelle ». Désormais, la commune nouvelle pourra plancher sur son projet. « Nous avons présenté des prospectives au Département, poursuit Jean-Pierre Latron, on voudrait raser l’ancienne brigade puis construire un grand parking pour l’école en face, et aussi quelques parcelles pour un petit lotissement. »

À ce jour, rien n’est arrêté. Mais pour l’édile, ce projet permettrait de pallier, en partie, l’absence de terrain constructible dans le bourg d’Écouché. « Nous avons de la demande, mais pas de terrain. »

Source : Ouest-France

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