La nuit du Nouvel An, les gendarmes multiplient les contrôles d’alcoolémie

Lundi matin, les gendarmes étaient plusieurs milliers à être déployés dans l’Hexagone pour multiplier les contrôles d’alcoolémie auprès des automobilistes.

Lundi matin, à l’aube, certains font peut-être encore la fête pour le passage dans l’année 2018. Et si la nuit a été arrosée, mieux vaut ne pas prendre le volant en se faisant raccompagner à la maison ou en dormant sur place. En ce premier jour de 2018, des milliers de gendarmes sont déployés dans l’Hexagone pour contrôler les automobilistes. Europe 1 était à leurs côtés à Fresnes-les-Montauban dans le Pas-de-Calais.

« Bon allez, on va souffler ». Installés aux abords d’un rond-point à la sortie de l’autoroute A1, les gendarmes observent les occupants de chaque voiture, lampe-torches à la main et gilets jaunes sur le dos. « Bon allez, on va souffler » : c’est sur les contrôles d’alcoolémie que se concentrent les militaires. « C’est parfait, c’est négatif », annonce l’un d’entre eux à un automobiliste. « C’est très bien, il faut en faire des contrôles, il y a trop d’accidents et de morts sur les routes », explique un conducteur. Et d’expliquer qu’il « se met d’accord avant » : « ou c’est ma femme, ou c’est moi qui prend le volant et ça se passe bien ».

Contrôler pour éviter des accidents. Les conducteurs au fil des ans sont de plus en plus vigilants, en prenant leurs précautions avant de partir réveillonner. Mais pour le chef d’escadron, ces contrôles restent indispensables. « Tous les ans, sur la nuit de la Saint-Sylvestre, une bonne cinquantaine d’alcoolémie est constatée, c’est autant de gens qu’on va extraire du réseau routier avant qu’ils ne commettent, hélas, un accident », explique-t-il au micro d’Europe 1.

La vitesse aussi est contrôlée. Pour marquer les esprits en cette nuit du réveillon, les gendarmes vérifient aussi les identités, l’état du véhicule ainsi que la vitesse. Un jeune chauffeur, accompagné de son amie, a été contrôlé à 167 km/h au lieu de 100 km/h. L’année 2018 commence donc pour lui par une suspension de permis. « J’étais en retard et du coup, j’ai accéléré », reconnaît le conducteur fautif. « Un retrait de permis… après, pour aller au travail, ça va être galère », déplore sa compagne. Ces opérations ne se terminent pas avec l’arrivée du jour, elles vont se poursuivre une bonne partie de la matinée afin de contrôler les fêtards qui reviennent de Paris ou de Bruxelles.

Source : Europe 1

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