La nouvelle caserne de gendarmerie face au collège

Après avoir accueilli un premier lotissement et en attendant le second, la ZAC de «L'Orée du bois» verra aussi s'installer la nouvelle caserne des gendarmes de Fumel./Photo DDM
Après avoir accueilli un premier lotissement et en attendant le second, la ZAC de «L’Orée du bois» verra aussi s’installer la nouvelle caserne des gendarmes de Fumel./Photo DDM
 

C’était LE dossier de la soirée, hier au conseil municipal de Fumel. Le dossier qui a provoqué à lui seul la convocation d’une réunion de l’assemblée municipale puisqu’une délibération était indispensable avant le 30 juin pour boucler le projet qui sera présenté au ministère courant de l’été.

Ce dossier donc, c’est celui de la nouvelle caserne de gendarmerie de Fumel, évoquée il y a quelques semaines par le colonel Touak, commandant du groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne, lors de sa visite d’inspection de la compagnie de Villeneuve. Le projet, pas encore validé donc par le ministère de tutelle, mais en bonne voie, c’est de construire un nouvel équipement permettant d’accueillir au moins 15 gendarmes, avec une tranche conditionnelle pour 28 logements. C’est d’ailleurs cette option haute, à 28 logements qui sera défendue à Paris. Hier soir, le conseil municipal devait se prononcer sur le lieu. «Cela fait plusieurs mois que l’on travaille sur différentes hypothèses», expliquait hier le maire, Jean-Louis Costes (LR).

12 000 m2 cédés à 1 €

«Il y a des contraintes à prendre en compte, notamment en termes de sécurité, les terrains devant être vierges de servitude ou de réseaux préexistant par exemple. Il se trouve que la ville est propriétaire de terrains face au collège. Nous avons déjà réalisé un lotissement de 27 parcelles et nous en avons un autre en projet de l’autre côté de la route, la ZAC de «L’Orée du bois», aménagée par la SEM 47. Nous avons décidé de réserver 12 000 m2 pour ce projet de nouvelle caserne, que nous cédons pour l’euro symbolique.»

Concrètement, l’emprise foncière qui abritera le casernement sera cédée à un opérateur privé qui se chargera de réaliser les travaux. Vinci et Ciliopée se sont tous deux positionnés.

Lequel opérateur louera sous forme d’un bail à longue durée, de 25 ou 30 ans environ, les locaux à la gendarmerie nationale. «Le but, c’est de rendre Fumel attractif pour les nouveaux gendarmes», détaille Jean-Louis Costes. «Lorsqu’ils choisissent leur affectation, ils regardent comme tout le monde la qualité de vie, les services. L’actuelle caserne est vieillotte et ne donne pas tellement envie aux familles de gendarmes de venir s’installer chez nous. Avec ce nouveau bâtiment, la donne va changer.»

Travaux fin 2017 ?

L’autre levier sur lequel veut jouer Jean-Louis Costes, sous sa casquette de député cette fois, c’est de redéployer les services de la gendarmerie sur le territoire départemental : «De la même manière que les sous-préfectures se spécialisent dans les pièces d’identités par exemple comme à Villeneuve, on peut imaginer que les gendarmeries se spécialisent localement en accueillant des services de recherches ou scientifique.»

Le calendrier, lui, reste à préciser : le projet doit être présenté au ministère cet été pour un arbitrage à l’automne sur la réalisation ou non du projet et son ampleur, de 15 à 28 logements. En cas de confirmation de construction, viendra le temps des études : «Au mieux, les travaux débuteront fin 2017 pour une mise en service fin 2018, voire début 2019. Au mieux».

Quant à l’actuelle caserne, en service jusqu’à la livraison de la nouvelle, elle pourrait être reconvertie en résidence d’habitation.

Jérôme Schrepf

Source : La Dépêche

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