La mort : un commerce électoral…

La mort : un commerce électoral…

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Que se passe-t-il chez nos élus ?

Il semblerait qu’à tous les niveaux ceux-ci soient susceptibles de contracter une nouvelle maladie bien pire que le virus Ebola…

Une maladie faisant oublier les valeurs de la République, les valeurs d’une véritable démocratie. Une maladie faisant que le Droit et la Loi seraient rangés au rayon des objets ringards et désuets au profit de l’anarchie où règnerait la Loi du plus fort.

Il y a eu chez certains militaires « la galonnite aiguë » une pathologie faisant oublier toutes les vertus humaines. Il y a chez nos élus « le m’as-tu vu ?»  souvent associé à « je suis le meilleur »  faisant oublier les fondements de la République et le bien commun au profit de certaines minorités en flattant leur égocentrisme.

Ces dernières semaines nous constatons, une fois de plus, une manipulation de l’opinion publique. Des édiles décident, après études, de la construction d’un barrage. Comme d’habitude, et cela est normal, il y a des opposants.  Minoritaires, ils ne disposent légalement d’aucun pouvoir pour s’opposer aux décisions collectives.

Qu’à cela ne tienne, on rameute un ensemble de personnes dont la préoccupation première est « je suis contre tout » ou « je suis contre l’ordre établi »… Ces dernières, souvent au ban de la société, vivant de divers subsides et allocations ne savent pas pourquoi et pour qui ils se battent. Ils ne connaissent qu’une chose : il faut « casser du bleu » et aller à l’encontre de tous ceux qui sont pour le projet.

Peu importe les moyens utilisés, bombes artisanales, boulons, acide, cocktail Molotov, barre de fer, pierres et divers projectiles. Peu importe les blessures ou les infirmités infligées aux membres des forces de l’ordre, « ils sont payés pour cela ».

Plus de 50 blessés parmi les forces de l’ordre ces dernières semaines, on en ignore d’ailleurs le nombre exact et la nature de leurs blessures. Cela n’intéresse pas les médias.

Malheureusement au cours de ces batailles l’un des manifestants, en pleine nuit, faisant fi des sommations règlementaires, va y laisser accidentellement la vie. Ce malheureux qui, auparavant, était un parfait inconnu va devenir en quelques jours une figure emblématique de ce combat injuste et inutile.

Oui, un combat injuste et inutile car force est et doit rester à la Loi. C’est la base même de notre démocratie car, dans le cas contraire, cela voudrait dire que l’anarchie aurait vaincu. Si cela était, la population pourrait alors se faire du souci…

Malgré ces réalités il se trouve que parmi nos élus certains marchent la tête à l’envers.

Prenons par exemple l’ex-ministre Cécile Duflot qui décide d’une minute de silence à l’Assemblée Nationale en mémoire d’un malheureux garçon qui aurait mieux fait d’écouter les sommations des forces de l’ordre plutôt que de se confronter à elles. Et pourquoi pas, tant qu’on y est, proposer la Légion d’honneur à titre posthume ?

Autre exemple, Monsieur Troadec, maire de la commune de Carhaix (Finistère) qui veut baptiser une des rues de sa ville du nom de ce nouveau « héros national ».

Mesdames et messieurs les élus de la République, si ce jeune homme avait été interpellé en parfaite santé par les gendarmes, l’auriez-vous félicité et décoré pour s’être opposé aux forces de la République ???

Madame la ministre, monsieur le maire, qu’avez-vous dit ou fait ces derniers temps pour nos militaires qui se sont sacrifiés au nom de la France ?

Le 5 novembre 2014 Thomas Dupuy, 10ème militaire tué au Mali, a eu droit aux honneurs funèbres pour son sacrifice.

Vous êtes-vous exprimés pour sa famille et ses frères d’armes ? Avez-vous marqué votre émotion ou votre reconnaissance ?

Rien de tout cela !!!

Sans pudeur aucune, pour la sauvegarde de vos propres intérêts et dans un but mercantile vous vous servez de la mort d’un militant écologiste.

Honte à vous, croyez bien que les électeurs sauront s’en souvenir au moment voulu.

Ronald Guillaumont

medaille honneur

                                                                       A Thomas Dupuy

 

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